Le patron de Coca-Cola vient d’annoncer une hausse de 7% du tarif de ses produits, du fait de l’augmentation des coûts de production. On parle également d’une augmentation du prix du sucre, du cacao, du riz, de l’huile d’olive, des pommes de terre, des noisettes…
Non, les prix ne vont pas baisser
Pourquoi les prix alimentaires ne vont-ils pas vraiment baisser ? Faut-il s’inquiéter alors que l’on pensait être dans une phase de stabilité des prix ? "Est-ce que des prix vont baisser ? Oui. Est-ce que les prix vont augmenter ? Non, résume Yves Puget, directeur de la rédaction de LSA, le magazine des professionnels de la consommation. La moyenne est souvent trompeuse. On peut dire que le prix des pâtes et de l’huile a commencé à baisser."
"Malheureusement, le chocolat, le sucre, l’huile d’olive, l’orange, des matières premières sont encore à la hausse. Beaucoup d’industriels mettent aussi en avant le fait que les emballages recyclés coûtent plus cher. Après viennent les hausses de salaires."
Inflation alimentaire : "Est-ce que des prix vont baisser ? Oui. Est-ce que les prix vont globalement baisser ? Non", explique @pugetyves dans le #GrandMatinhttps://t.co/tHsDVlUMJ2 pic.twitter.com/6vuGwlSjba
— Sud Radio (@SudRadio) November 20, 2023
Inflation : "Vers un Noël de vins pétillants"
Des négociations commerciales entre vendeurs et distributeurs se déroulent à l’heure actuelle. "C’est là où beaucoup se joue. Elles sont de plus en plus dures, de plus en plus conflictuelles. Elles sont très, parfois trop, encadrées par la loi. Les industriels ont encore quelques jours pour déposer leurs conditions générales de vente. Après, va commencer la phase de négociations, avancée d’un peu plus d’un mois pour les PME."
Pour autant, les prix ne flambent plus comme l’an passé. "Sur un an, c’est encourageant, juge Yves Puget, directeur de la rédaction de LSA. Il n’y a plus vraiment de hausse. Sur deux ans, on est encore à 21,3% d’inflation, et c’est dur pour le panier de la ménagère." De nombreux Français vont sans doute rogner sur leurs achats, notamment alimentaires, pour Noël. "Je pense qu’ils vont faire attention. Un indicateur est de regarder s’il y a plus de ventes de champagne que de vins pétillants. Je pense que nous aurons un Noël de vins pétillants."
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