C'est un grand soulagement en termes de pouvoir d’achat pour les familles. L’emploi de personnes à domicile évolue en termes de crédit d’impôt pour le service à la personne.
Crédit d'impôt instantané : "Cela divise la note par deux"
"C’est un dispositif qui a été imaginé il y a maintenant cinq ans, décrypte Maxime Aiach, directeur général d'Acadomia. Les métiers des services à la personne concernent environ 2 millions de personnes. Cela concerne les activités à domicile : personnel de maison, soutien scolaire, garde d’enfants, auxiliaires de vie pour les personnes âgées..."
"Tout cela est organisé avec un crédit d’impôt de 12 à 15.000 euros. Cela divise la note par deux, mais on le perçoit avec un décalage d’un an. C’est quelque chose d’extrêmement pénalisant. On s’est dit 'si on le percevait au moment de le payer, cela changerait radicalement les choses'. C’est ce que nous sommes parvenus à obtenir."
[#SudRadio] 📣 Le crédit d'impôt instantané étendu à 1,8 million de personnes
🗣Maxime Aiach, Directeur général d'@acadomia : "C'est un vrai dispositif de #pouvoirdachat. C'est un effort financier en moins"
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— Sud Radio (@SudRadio) June 24, 2022
Demain, plus d'intérêt au travail au noir
"Cela se met en place depuis le 14 juin dernier. C’est extrêmement simple, résume Maxime Aiach, directeur général d'Acadomia. Vous venez nous voir pour un cours de soutien pendant les vacances ou du personnel de maison. Cela vous coûte 30 euros de l’heure, cela vous revient à 15. Pour la garde d’enfant ou les personnes âgées, c’est beaucoup d’argent. À partir de maintenant, si cela vous coûte 30, vous ne paierez que 15. Vous réglez les 15 à l’entreprise, et elle est réglée de ce crédit d’impôt par un dispositif étatique. C'est assez fluide. Cela devient très accessible, c’est une mesure de pouvoir d’achat, et pas seulement d’emploi."
"Il y a encore des réglages à effectuer, mais c’est globalement très encourageant. Ce n'était pas simple, mais on y est parvenu." Est-ce aussi une façon de lutter contre le travail au noir ? "C’est un dispositif économique assez emblématique. Demain, il n'y a plus d'intérêt à avoir du travail au noir. Ce sera marginal. On estime que c’est 40 à 50% de l’activité du secteur. Qui va y avoir intérêt ? Ni les intervenants, ni les consommateurs."
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