Un train essentiel a été sauvé dans le sud-ouest : la ligne de l'Aubrac, reliant Clermont-Ferrand à Béziers. L'État a accepté de financer la réhabilitation des voies entre Andelat et Loubaresse.
Train de l'Aubrac : un coût d'entretien très élevé
"C’est un train important, qui fait la liaison entre Béziers et Clermont-Ferrand via Neussargues, explique Jean-Luc Gibelin, vice-président aux transports de la région Occitanie. C’est un train sur une ligne merveilleuse, une des deux grandes du Massif Central, avec de nombreux ouvrages et tunnels. Cela reste une ligne de vie très importante pour la Lozère, l’Aveyron et les deux cantons de l’Hérault."
Raison pour laquelle les collectivités se sont mobilisées pour la sauver. "Oui, son coût d’entretien est élevé. Mais comme les autres lignes ferroviaires, elle appartient à l’État, qui doit l’entretenir. Nous sommes mobilisés pour qu’elle n’oublie pas de le faire. Un chantier sur la partie la plus vétustes vient de coûter 43 millions d’euros, financé à 10% par l’État, et 8% par SNCF Réseaux. "
Une ligne de train historique qui menaçait de fermer ... finalement sauvée !! On en parle avec Jean-Luc Gibelin, vice-président aux transports de la région @Occitanie
🗣️ : "Une ligne de vie très importante pour le département de la Lozère, de l'Aveyron, les deux cantons de… pic.twitter.com/3YKldJ9TXV
— Sud Radio (@SudRadio) August 14, 2024
La fin des travaux d'urgence
"Le chantier s’achèvera fin octobre, ce sont 55 km de voies qui sont en cours de rénovation, rappelle Jean-Luc Gibelin, vice-président aux transports de la région Occitanie. Cela représente 40000 tonnes de ballast, 46000 traverses. Il y a eu en 2023 et 2024 des opérations sur la partie Occitanie, 9 millions et 7 millions, pour réaliser des travaux. Nous sortons des travaux d’urgence et nous rentrons dans les travaux de maintenance."
"Bercy considère toujours que c’est trop cher, et certains ne savent pas où c’est. Mais l’État doit être partout sur le territoire national. C’est aussi la ligne qui permet d’amener les grands rouleaux d’acier à Arcelor Mittal, qui fabrique des aciers spéciaux pour les moteurs des voitures électriques. Alors qu’il ne peut y en avoir qu’un seul sur un camion, le train peut en transporter une quarantaine."
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