Les Jeunes agriculteurs vont de nouveau se mobiliser aux côtés de la FNSEA. Mais après les protestations contre la signature de l'accord avec le Mercosur, que veulent-ils obtenir ?
Agriculteurs : "Lever les freins, alléger les contraintes"
"Nous demandons aussi de la simplification, explique Pierrick Horel, président des Jeunes agriculteurs, éleveur bovin près de Sisteron (Alpes de Haute Provence). Le sujet du Mercosur est sur la table, le travail est européen sur ce sujet. Nous avons la Pologne et l’Italie avec nous. On voit aussi un mouvement contradictoire en Espagne."
"Mais nous avons aussi besoin de lever les freins et d’alléger les contraintes qui pèsent sur l’agriculture. C’est cela que l’on s’apprête à dénoncer cette semaine dans nos mobilisations. Nous avons un certain nombre de molécules interdites en France, qui sont autorisées chez nos voisins européens."
Agriculteurs : "On reprend les mobilisations. On demande de la simplification. On est sous contraintes. On a du mal à capter du revenu, à faire notre métier et renouveler les nouvelles générations" dénonce @HorelPierrick, Président @JeunesAgri #GrandMatinhttps://t.co/9XTfrSgG6M pic.twitter.com/OfRrLp3tKv
— Sud Radio (@SudRadio) November 26, 2024
Installer et renouveler les générations
"Bien souvent, on a des règles plus contraignantes en France pour utiliser des molécules. Ce qui fait que nous ne sommes pas concurrentiels par rapport à nos voisins européens. On a du mal à faire notre métier, mais aussi à installer et à renouveler les générations. Un certain nombre de jeunes dans les lycées agricoles auraient envie d’aller vers l’agriculture car cela fait sens. Mais il faut redonner de la compétitivité et un cap."
Dans la vallée de la Durance, Pierrick Horel, président des Jeunes agriculteurs, élève la race Aubrac, plutôt rustique, près de Sisteron. "Nous faisons une centaine de vêlages par an. Cela va plutôt bien, car nous commercialisons une partie des bovins en direct grâce à la proximité d’Aix-en-Provence et Marseille. Pour moi, cela ne va pas si mal, car on parvient à valoriser cette viande de qualité."
Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin
Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"