Un lubrifiant automobile n'est pas forcément synonyme de pollution
"Comme le lubrifiant est un produit pétrolier, on est montré du doigt tous les jours", a confié Romain Bouteiller, directeur marketing de Motul à Cécile de Ménibus sur Sud Radio. Mais la réalité ne correspond pas exactement à l'idée que certains s'en font. "Dès les années 1960, Motul a conçu un lubrifiant 100% synthétique. Et un lubrifiant synthétique, c’est moins d’émissions polluantes et plus de durabilité", nous a expliqué Romain Bouteiller.
Selon Romain Bouteiller, malgré ce qu’on pourrait croire, les moteurs automobiles sont un secteur en perpétuelle évolution. "Motul a toujours eu la volonté d’exister en apportant des choses nouvelles pour la mobilité. Il faut se distinguer, il faut trouver des solutions qui correspondent à des usages", a-t-il martelé.
Un lubrifiant organique, c'est 18% d'émissions nocives en moins
L’essor de la voiture électrique en particulier est un sujet que Motul suit de près. Car les lubrifiants sont très différents selon le type de moteur : "Si les moteurs thermiques nécessitent 5 litres de lubrifiant, les moteurs électriques en nécessitent un seul litre. Mais la qualité du produit requis est bien sûr différente", a expliqué Romain Bouteiller à Cécile de Ménibus.
Et ce ne serait pas une exagération d’affirmer que Motul est en première ligne lorsqu’il s’agit de la transition vers les véhicules hybrides et électriques. La preuve : la société a récemment lancé un lubrifiant à base de matière végétale. Selon Romain Bouteiller, les lubrifiants organiques permettent de réduire de 18% l’empreinte carbone. "On est très proche de l’environnemental", rappelle-t-il.
Retrouvez “Cinq questions pour tout savoir“ du lundi au vendredi à 9h45 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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