Gilles Lolmède est co-propriétaire depuis 2020 du café-brasserie “Le Plantchot” avec sa femme Carine. Il va organiser une soirée à la bougie pour protester contre le prix de l’électricité.
"Un tourbillon de coût exorbitants"
"À l’époque, nous étions en moyenne à 450 euros par mois, explique-t-il. Aujourd’hui, nous en sommes à 1 700 euros, explique ce restaurateur. Tous les matins, j’ouvre la porte pour travailler. Nous sommes pris dans un tourbillon de coût exorbitants. Nous avions pris l’opérateur du contrat précédent, Total Energie. J’ai établi un contact avec EDF. Au bout d’une après-midi, j’ai constaté que si je changeais, cela n’allait pas changer grand chose."
Existe-t-il des aides pour faire face ? "Je ne suis pas certain, confie Gilles Lolmède. C’est mon épouse qui s’occupe de tout cela. Nous avons dû avoir un petit quelque chose un mois. Le mot « aide » est pas un mot que l’on emploie facilement. Je suis d’origine paysanne, on a presque honte quelque part. Ce n’est pas ce que nous demandons."
Ces restaurateurs étouffés par le prix de l'électricité
Gilles Lolmède : "Avant, on payait 450, aujourd’hui, on paye 1700 euros tous les mois ! Et un ministre nous dit que c'est normal, que ça va continuer d'augmenter... On est en colère, inquiet !"https://t.co/0UUvimqKOA pic.twitter.com/E4tViPmr7O
— Sud Radio (@SudRadio) March 7, 2024
Une soirée sans électricité
"On sait qu’on est là pour faire des heures, mais il faut pouvoir vivre de son travail, souligne le patron du café-brasserie “Le Plantchot”. C’est aussi simple que cela. Quand un ministre vous dit que c’est normal que cela augmente, et que cela va encore augmenter, forcément, on est en colère, on ne comprend pas et on est très inquiet."
Est-ce impossible de revoir le contrat ? "On l’a tenté. Depuis quatre ans, on multiplie les activités. Tout est prétexte à soirée et à musique. Demain, on coupe l’électricité et on revient à l’essentiel pour partage un bon moment et sensibiliser. En danger ? Oui, si le mois prochain, on est à 2 000 puis 2 500 euros, cela va poser des soucis. C’est clair."
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