Globalement, les taxes foncières augmentent partout en France. Elles flambent sur une grande partie du territoire.
Taxes foncières : une hausse de 31,4%
"C’est une explosion, confirme Christophe Demerson, président de l’Union Nationale de la Propriété Immobilière. D’ailleurs, ce n’est pas d’aujourd’hui. À l’UNPI, nous avons notre observatoire national : sur dix ans, on observe une hausse de 31,4%. Cela représente trois fois l’inflation et trois fois l’augmentation des loyers."
Quant à la taxe d’habitation, "elle n’a pas été supprimée pour tout le monde. Elle était payée par les propriétaires et les locataires. Pour les Français ayant une résidence secondaire, même modeste, cela peut aller jusqu’à 60% d’augmentation. On nous avait vendu la suppression de la taxe d’habitation. Mais les maires, les collectivités locales, ont des dépenses et ont besoin de recettes. Or elles ne sont plus là."
Seuls les propriétaires privés paient
"On a beau expliquer qu’il y aurait une compensation, on voit aujourd’hui qu’il n’ y a plus que les propriétaires privés qui paient, estime Christophe Demerson, président de l’Union Nationale de la Propriété Immobilière. Les logements collectifs, le social, sont exonérés de taxe foncière durant 20 ou 25 ans. Donc aujourd’hui, les maires se retournent vers les propriétaires, et les taxes explosent."
"Pour ceux qui mettent en location, c’est encore pire, juge le responsable de l’UNPI. À cela s’ajoute un calendrier de rénovation énergétique. Il y a un modèle économique à respecter. Aujourd’hui, les taxes foncières représentent 20 à 25% de la recette d’un bailleur. Ajoutez à cela 17,2% de prélèvements sociaux. Une fois vos impôts payés vous voyez ce qu’il vous reste."
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