Neuf mois après une opération similaire, l'État a décidé d'engager une nouvelle cession du capital d'Engie, à hauteur de 4,1%, ce qui correspond à 99,9 millions d'actions du groupe énergétique. Selon un communiqué de l'Agence des participations de l'État (APE), cette cession sera un "placement institutionnel accéléré", qui ne remettra pas en cause la participation majoritaire de l'État français, celui-ci restant "l'actionnaire de référence".
Cette opération s'inscrit dans un processus global de cessions de participations, annoncé cet été par le ministère de l'Économie. En janvier dernier, l'État avait déjà cédé 4,1% du capital du groupe, abaissant ainsi sa participation à 28,7% du capital et 32,6% des droits de vote. L'objectif, à l'époque, était de permettre le renflouement de la filière nucléaire, notamment l'augmentation de capital d'Areva.
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