Air France va quitter son aéroport historique, Orly, pour se concentrer désormais sur Roissy. Un désengagement au profit de sa filiale low cost, Transavia.
Prévenu 48 heures à l'avance
Certaines villes seront directement impactées : Marseille, Nice, et Toulouse. Y a-t-il eu une concertation en amont ? "Non, nous avons été informés 48 heures avant l’annonce officielle, regrette Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse. C’est en cela que nous sommes surpris, méfiants."
"Il y a une baisse considérable du trafic, on peut comprendre. Mais cela ne suffit pas. Il faut que l’on en parle, que l’on y réfléchisse." En quoi remplacer des vols Air France par des vols Transavia serait-il un problème ? " Justement, cela fait partie des questions que l’on aimerait pouvoir poser. "
Fin des vols Air France entre Paris-Orly et Toulouse : "On a été surpris. Nous avons un sentiment de méfiance, pour ne pas dire négatif", @jlmoudenc (maire de @Toulouse) dans le #GrandMatinhttps://t.co/F1qKP9NdTH pic.twitter.com/9SHsiDE0Dl
— Sud Radio (@SudRadio) October 20, 2023
Toulouse-Paris : une liaison LGV en 2032
"Transavia est une filiale low cost. Moi, en tant que maire de Toulouse, ce qui m’importe est de dire : si vous sous-traitez vos vols, aura-t-on la même qualité de service, la même fréquence de vols ? Est-ce que cela va continuer qualitativement ? Il ne faut pas oublier une chose : dans moins d’un an, à la mi 2024, le métro va relier directement Orly au centre de Paris."
Pour Toulouse, on prend toujours l’avion car la ligne grande vitesse a pris beaucoup de retard. "On en parle depuis 30 ans, mais on démarre début 2024. C’est bon, mais nous aurons cette liaison de 3 h/ 3h10 en 2032. Toulouse est la seule capitale régionale sans lien directe avec Paris en LGV. Quand Air France annonce ses nouvelles connexions pour 2026, je m’interroge sur cette période intermédiaire de six ans."
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