Durant les quatre prochaines années, le groupe Michelin va supprimer 1 500 emplois en France, sans départ contraint. 450 postes seront également supprimés aux États-Unis. Le fabricant de pneumatiques a annoncé qu’il allait mettre en place un plan de pré-retraites volontaires dans sa base historique de Clermont-Ferrand tandis qu’une partie des départs en retraite ne seront pas remplacés dans les deux pays.
Michelin veut créer des "activités nouvelles"
"D'ici 2021, 5 000 salariés quitteront le groupe en France, majoritairement par départ en retraite, dont environ 2 000 sur l'établissement de Clermont-Ferrand", a précisé Michelin dans un communiqué de presse. À Clermont-Ferrand, le fabriquant de pneus ne remplacera pas 970 départs en retraite d'ici 2021, en complément du plan de pré-retraites. Parmi ces 970 emplois, 290 seront localisés dans d'autres pays où le groupe est présent.
"Le départ de ces personnes peut se faire sans aucune souffrance sociale, il n'y a pas de sujet de départs contraints, c'est sur la base du volontariat", a indiqué à l'AFP le PDG de Michelin, Jean-Dominique Senard. Dans le même temps, Michelin a annoncé vouloir ensuite recruter plus de 3 500 personnes en France d'ici 2021, dont 1 000 sur Clermont-Ferrand.
Le groupe prévoit notamment d'implanter à "Clermont-Ferrand et en France des activités nouvelles, qui seraient créatrices d'emplois dont 250 à très haute qualification, en lien avec les matériaux de haute technologie ou encore le digital", selon le communiqué.