Figurant parmi les promesses de campagne les plus emblématiques du candidat Macron, la réforme du code du Travail est actuellement sur toutes les lèvres à l’Assemblée nationale, où les députés ont d’ores et déjà commencé à débattre officieusement sur le projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnances. En première ligne sur ce dossier, la ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est engagée ce jeudi à "augmenter les indemnités légales" de licenciement "en septembre par mesure réglementaire", lors de l'examen de ce projet de loi d'habilitation.
"Je propose (…) à l'ensemble des députés de soutenir la proposition du gouvernement d'augmenter les indemnités légales pour la totalité des salariés qui perdent leur emploi et qui serait faite en septembre par mesure réglementaire", a-t-elle déclaré pendant une séance de nuit. Alors qu’aujourd'hui, les indemnités de licenciement ne peuvent être inférieures à un cinquième de mois de salaire par année d'ancienneté, auquel s'ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de 10 ans, Muriel Pénicaud a rappelé que la France est l’un des pays ayant "un niveau d'indemnités légales, et souvent conventionnelles par conséquence, qui est plus bas que la moyenne".
(Avec AFP)