"Il faut que tout reprenne comme avant"
Comment s’est passée la réouverture des commerces dits "non essentiels" ? "Ce n’était ni la bousculade ni le calme, parce qu’il faut respecter les gestes barrière, explique Nathalie Tuzet, présidente de l’association des commerçants de Bourg-Madame (Pyrénées-Orientales), gérante de la boutique de lingerie et prêt-à-porter "À fleur de peau". Cela aura été une très belle journée, Enfin, nous avons pu ouvrir grand nos portes et travailler."
Qu’espère-t-elle maintenant ? Faire une bonne saison ? "Il faut que tout reprenne comme avant, et que l’on travaille le mieux possible", confie en toute simplicité la commerçante. Pour autant, les mesures sanitaires sont quand même drastiques, avec 8 m2 par personne. "En ce qui me concerne, j’ai un assez grand magasin, c’était fluide. Cela s’est fait naturellement."
"Positiver et ne pas y penser"
"Les personnes rentraient au fur et à mesure, c’était fluide. Après je ne suis pas dans une grande ville, c’était vraiment agréable, estime la présidente de l’association des commerçants de Bourg-Madame. Dans le sud-ouest de la France comme ailleurs, la réouverture s’est faite dans l’espoir, mais les commerçants vont maintenant devoir parvenir à écouler leurs stocks, et craignent déjà la fin des aides versées par l’État.
"C’est là que l’on s’aperçoit que fermer un magasin comme le nôtre est difficile à comprendre, juge cette gérante. J’espère que l’on ne va pas avoir à refermer dans quelques semaines. Nous allons positiver et ne pas y penser. Cela fait trois fois, et ce serait très compliqué."
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