Doit-on limiter les nouvelles ouvertures de restaurants dans certains endroits ? Bordeaux, Nantes, Lille, Paris… ils sont parfois trop nombreux.
Trop de restaurants dans certaines villes
"Il faut d’abord parler de ces 2 200 restaurants fermés en 2024, souligne Franck Chaumes, président de l’UMIH Restauration (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie). Il ne faut pas rester inactif, il faut s’en préoccuper. Numerus clausus, le mot est fort : ce serait une atteinte à la liberté de création."
"Nous avons dit cela parce que, tout simplement, c’est le mot que tout le monde connaît. Cela ne s’appellerait pas comme cela. Mais je pense que les maires de ces villes, et elles sont nombreuses, devraient prendre leurs responsabilités pour freiner ces créations à outrance, changements d’affectation des locaux."
Restaurants : Faut-il un numérus clausus ? #GrandMatin
- Franck Chaumes, président de l’UMIH Restauration :"Il faudrait d'abord être sensible aux 2 200 restaurants qui ont fermé en 2024. Il ne faut pas rester inactif, il faut s'en préoccuper."
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— Sud Radio (@SudRadio) May 23, 2024
"L’uberisation est colossale"
"Ces établissements étaient des magasins de vêtements, de souvenirs, de décoration. Ils deviennent des restaurants, et après cela ne va jamais en sens inverse. Les canalisations sont posées, le propriétaire des murs fait voter la copropriété… Comme on ne mange que deux fois par jour, la multiplication des établissements pénalise les autres dans certains secteurs."
En parallèle, la commande à domicile a explosé depuis le Covid. "L’uberisation est colossale. On fréquente moins nos établissements avec le télétravail. On commande ses repas à la maison, et on multiplie les points de vente. Les fermetures de restaurants sont en hausse de 44%. S’il le faut, je ferai le tour des grandes villes pour encourager ces maires."
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