Il aura fallu plusieurs semaines d’enquête, 700 ingénieurs et deux sociétés d’expertises indépendantes pour comprendre ce qu’il s’était réellement passé. 200 000 appareils et plus de 30 000 batteries ont été étudiés afin d’établir le rapport publié dimanche. Et comme les spécialistes le pensent, ce sont bien des défauts de conception des batteries qui ont provoqué les explosions observées l’été dernier.
Après cette série d’incidents qui avaient fait la une de l’actualité, Samsung avait rappelé plus de trois millions de Galaxy Note 7 par mesure de sécurité, soit 96% des appareils vendus.
L’enquête explique donc les causes de la surchauffe voire de l’embrasement des Note 7. Selon Samsung, des éléments des batteries qui devaient rester séparés sont entrés en contacts et ont provoqué des courts-circuits. La conception même de la batterie est pointée du doigt.
Prudent, Samsung a donc mis en place de nouvelles procédures de contrôle qualité. Huit points de vérifications ont été ajoutés avec des tests de durabilité, un passage aux rayons X, des tests de chargement-déchargement… Résultat : le groupe a décidé de reporter la sortie de son nouveau mobile le Galaxy S8 qui était pourtant attendu pour le 26 février.