Après la publications par Airbus des résultats 2017 en février dernier, la direction du célèbre constructeur d’avions avait laissé entendre qu’il faudrait trouver des moyens d’absorber la baisse des cadences de fabrication de l’A400M et l’A380. La solution choisie est tombée ce mercredi avec l’annonce de la suppression de 3720 postes sur les 133 000 salariés que compte Airbus en Europe. Au sortir de ce comité central européen, les syndicats sont toutefois ressortis plutôt confiants pour les employés français de l’avionneur.
"On va faire bouger des personnes qui sont sur un programme vers un autre programme. Tant qu’on en reste là, ce n’est pas grave en soi même si ça reste des suppressions de postes. En France, les voyants sont assez au vert pour bouger tout le monde, l’inquiétude est plus sur l’Espagne et l’Allemagne. En Espagne, Séville est très spécialisée sur l’A420, donc c’est plus difficile de répartir des personnes vers ailleurs. À Toulouse, Nantes ou Saint-Nazaire, on a tous les programmes, donc c’est facile de bouger les gens vers un côté ou un autre", explique Jean-Marc Escourrou, délégué central FO.
Des suppressions de postes donc, mais pas d’emplois en ce qui concerne les sites français. Selon nos informations, sur les 470 postes supprimés en France, 100 concernent le site de Nantes, 50 celui de Saint-Nazaire, et le reste à Toulouse. Autant d’employés qui devraient donc devoir changer de lieu de travail.
#Airbus sur les 470 postes supprimés en France , 100 sur le site de Nantes et 50 sur le site de Saint Nazaire , le reste à Toulouse . @sudradio
— Christine Bouillot (@ChrisBouillot) 7 mars 2018
Propos recueillis par Christine Bouillot