Comme les ambulanciers, les transporteurs routiers, les professionnels du BTP, les taxis ont manifesté face à la hausse des prix des carburants.
Taxis : "Entre 500 à 800 euros de dépenses en plus"
"Le premier jour de manifestation s’est bien déroulé. Aujourd’hui, c’est le deuxième, explique Claude Roche, chauffeur de taxi, co-fondateur du GIE-UTPS, Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) et de l'Union des Transports Publics et ferroviaires (UTP). Nous revendiquons au moins trois points essentiels. Face à l’augmentation brutale, pharaonique, du prix du litre de carburant, le porte-monnaie est impacté. Contrairement à ce que l’on nous propose, quelques miettes d’augmentation de nos tarifs, et encore une fois les usagers paieront la note, nous demandons au gouvernement de baisser de façon considérable les taxes sur le litre de gazole."
Après la baisse de 15 centimes annoncée pour le 1er avril par Jean Castex, prône-t-il un retour de la TVA à 5,5% ? "Aujourd’hui, un chauffeur de taxi fait à peu près trois à quatre pleins par semaine. À la fin du mois, cela fait entre 500 à 800 euros de dépenses pris sur nos bénéfices directs. Je ne pense pas que cela puisse faire plaisir."
Les taxis, les victimes oubliées de la hausse des prix du #carburants🗣Claude Roche, chauffeur de taxi : "Nous demandons une baisse considérable des taxes, de la même façon qu'ils ont le culot d'augmenter aussi brutalement le gazole. La baisse de 15 centimes ne nous convient pas" pic.twitter.com/jxHDFBJ0BG
— Sud Radio (@SudRadio) March 22, 2022
À peine 10% de taxis hybrides ou électriques
Ce chauffeur de taxi roule au gazole. De plus en plus de taxis vont-ils vers l’hybride et l’électrique ? "Plus particulièrement sur Paris et les grandes villes, estime Claude Roche. Je dirais que cela représente 10%. Ils sont loin d’être majoritaires pour l’instant, mais on y viendra. Mais il faut se dire qu’on ne change pas de voiture comme on achète une poêle au supermarché."
"Hier, nous étions 400 taxis ; là nous sommes déjà 150 ou 200. La mobilisation va se poursuivre toute la journée à Miramas. On essaie de se faire entendre. Nous demandons aussi une revalorisation de notre détaxe carburant annuelle. Quant à la TVA qui était à 5,5% sur nos services, elle est passée à 10% Si on ne bouge pas, dans quelques années, cela passera à 15 ou 20%."
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