Les Tickets restaurants tournent au casse-tête : de plus en plus de restaurants refusent la version papier et ne prennent plus que les cartes.
Des tickets restaurants 100% électroniques
"Depuis plusieurs mois, l’organisme qui collectait l’ensemble des tickets restaurants a cessé d’exister, expliquer Frank Delvau, président de l’UMIH Ile-de-France (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie). Avant, on pouvait déposer les titres restaurants. Maintenant ce n’est plus possible. Il faut les envoyer à chaque opérateur. C’est plus compliqué, cela coûte plus cher car il faut payer les envois sécurisés."
"On s’oriente vers du 100% électronique, ce qui est plus simple. Les titres restaurants ont été créés pour que les gens qui travaillent puissent avoir un repas chaud le midi. Aujourd’hui, vous pouvez payer votre rôti à la boucherie, chez le fromager ou le primeur avec un titre restaurant. On a complètement dévié du système initial. Dans ce cas, il faut créer un nouveau ticket alimentation."
🔴 Tickets restaurant : les restaurateurs en colère
🗣️@FrankDelvau (@UMIHParisIDF) "Les tickets-restaurant ont été créés pour les restaurants, pas pour acheter le rôti à la boucherie du dimanche. On a dévié leur fonction initiale. C’est un scandale !"
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— Sud Radio (@SudRadio) September 27, 2023
De "vrais faux" papiers en cuisine
"Les restaurants, en Ile-de-France et à Paris, vous en avez quand même 17.000, rappelle Frank Delvau, président de l’UMIH Ile-de-France. Vous avez de quoi aller manger le midi." Y a-t-il des discussions au niveau de l’État pour revoir le titre restaurant ? "L’État voulait de toutes façons supprimer le titre restaurant papier. Plus on ira vers la carte, plus il reviendra vers son origine, vers les restaurateurs."
Quid de l’emploi de personnels dans les restaurants et de la régularisation de sans papiers ? "On est toujours en tension, moins qu’avant, mais on embauche toujours. En termes de défaillances d’entreprises, nous en sommes revenus au niveau de 2019. Mais ce sont des gens qui travaillent, avec de « vrais faux » papiers, qui paient les cotisations mais qui n’auront pas de retraites, sur lesquels on paie des charges sociales. S’il travaillent, il faut les régulariser."
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