Philippe Coy, président de la confédération des buralistes, prend le train pour aller dans les Pyrénées-Orientales avec le ministre Gabriel Attal pour parler du trafic de cigarettes.
Lutter contre le trafic de cigarettes
Celui-ci dévoile un plan pour lutter contre le trafic de cigarettes. "Le ministre des Comptes publics a pris conscience de l’ampleur qu’a pris ce fléau partout sur le territoire. Je suis très heureux de l’accompagner aujourd’hui, un mois après son annonce à l’occasion du congrès des buralistes."
Gabriel Attal se déplace non loin de la frontière espagnole pour lutter contre le trafic des réseaux venus de l’étranger. "Il y a des constations massives faites sur cette frontière, symbolique pour l’ensemble de mes collègues, en particulier ceux des Pyrénées-Orientales. L'idée est de mettre en avant le travail des douanes."
[#SudRadio] #Tabac : @GabrielAttal dévoile son plan de lutte face aux trafics
🗣️@PHILIPPECOY : "Je suis content de la prise de conscience de l’ampleur que représente ce fléau du marché parallèle sur notre territoire. Aujourd'hui, ce fléau répond à des critères de criminalité !" pic.twitter.com/cXiawFsXUM
— Sud Radio (@SudRadio) December 5, 2022
La contrefaçon, un nouveau phénomène
Comment peut se concrétiser ce plan de lutte ? "Plus de contrôle, plus de douaniers, mais je salue aussi la prise de conscience des pouvoirs publics à l’égard de ce marché parallèle, résume Philippe Coy, président de la confédération des buralistes. Il y a quelques années, c’était encore une vue de l’esprit portée par ma profession. Tout cela est le symbole de l’évasion de nos clients vers des marchés parallèles. Avec un nouveau phénomène qui est la contrefaçon venue de pays où se trouvent des fabriques illégales."
Où opèrent et vendent ces trafiquants ? "Il y a quelques années, on dénonçait ce trafic via les autocaristes en Andorre, de l’autre côté de la frontière. Aujourd’hui, la criminalité s’organise. Elle est digitale, à la sortie des gares en métropole. Partout, il y a du tabac proposé à moindre coût. Il est nécessaire que l’État s’engage avec une répression pénale à la hauteur des enjeux."
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