Une quarantaine d’ouvriers sont en grève depuis la nuit de lundi car ils ne sont pas payé depuis plusieurs mois. En effet, certains n’ont rien touché depuis huit mois, tandis qu’ils s’attèlent à la rénovation de la station de métro Châtelet à Paris. Embauchés par Sogea, une sous-filiale du groupe Vinci, les travailleurs oeuvrant pour le compte de la RATP, réclament finalement leur dû.
Le maître du chantier de chez Sogea se décharge de toute responsabilité en assurant s’être “acquitté de toutes ses obligations contractuelles”. Ainsi, la société tente désormais de réguler la situation avec l’employeur de ces ouvriers.
Par ailleurs, ces personnes, majoritairement d’origine turque, seraient en situation régulière en France. Pour autant, certains n’ont pas reçu de salaire depuis huit mois.
Le groupe Vinci enquête donc sur les retards de paiement et s’exprime à ce sujet en affirmant que cette situation est “inacceptable”. En parallèle, la RATP décide de porter plainte contre X en raison du “préjudice subi”. D’après un délégué de la CGT, un contrôle aurait été établi par l’inspection du travail.
Les ouvriers réclament ainsi le paiement des mois passés, ainsi que leurs fiches de paie et contrats de travail. Pendant ce temps, Vinci calme les foules en assurant que ce genre de situation n’est pas acceptable, ni pour ses salariés, ni pour ses sous-traitants.