En rachetant son concurrent, Marcel, LeCab devient le leader français du secteur des VTC. De quoi parvenir à faire de l’ombre au géant américain Uber dans l'Hexagone ?
VTC : 18 000 chauffeurs affiliés
"Nous avions une philosophie commune, confie Yves Weisselberger, président de LeCab. Nous avons pu racheter Marcel et constituer le leader français du VTC. D’ores et déjà, nous sommes présents dans vingt villes en France, en réunissant nos deux sociétés. Au total, quand nous additionnons nos bases chauffeurs, on se retrouve avec 18 000 chauffeurs affiliés."
"Or, les grands enjeux des VTC, c’est la capacité à servir vite les clients et à être fiables quand ils font une réservation à l’avance. Pour cela, il y a un enjeu de taille critique. En rapprochant les deux entreprises, nous augmentons notre taille." Peut-on concurrencer Uber ? "Il y a la place pour un acteur français important. Nous avons l’ambition de l’être."
La plateforme VTC @LeCab rachète Marcel : "Il y a la place, pour un acteur français, de concurrencer Uber" affirme @yweisselberger #GrandMatinhttps://t.co/pg9wCfLgEM pic.twitter.com/BIHELMg7Is
— Sud Radio (@SudRadio) June 3, 2024
Des garanties de revenus pour les chauffeurs
La société affirme avoir ainsi plus d'un million d'utilisateurs dans 65 villes. Une alternative aux taxis ? L’objectif est-il d’aller des grandes villes vers les villes moyennes ? "Nous rayonnons à partir de ces grandes villes, confirme Yves Weisselberger, président de LeCab. Nous couvrons quasiment 80% du territoire. Reste sans doute des endroits très ruraux où nous n’irons pas."
La société LeCab affirme au passage être la plus respectueuse des chauffeurs de VTC. "L’année dernière nous avons été les premiers à proposer des garanties de revenus qui n’existaient nulle part ailleurs. Vous avez 10 euros de prix minimum de course et 35 euros par heure travaillée. Nous voulons proposer un bon service à un prix compétitif, mais pas avec une rémunération des chauffeurs insuffisante."
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