Le passage de 90 à 80 km/h est une mesure qui passe mal chez beaucoup d'automobilistes notamment en milieu rural. Alors, le Procureur de la République de Cahors a décidé de "ne pas appliquer une répression systématique" contre les automobilistes en excès de vitesse sur ces portions de route, tout en "maintenant l’effectivité et l’efficacité des contrôles routiers".
Depuis 1 semaine, il propose une mesure alternative pour les petits excès de vitesse entre 80 et 90 km/h : la MAPEV, comprenez "mesure alternative aux petits excès de vitesse".
Attention, il ne faut avoir d’autres infractions au moment du contrôle et n’avoir jamais été condamnés auparavant. Cette mesure s’adresse aux habitants du Lot et des départements limitrophes, que sont l'Aveyron ou le Tarn-et-Garonne par exemple ….
Que comporte cette mesure alternative ? Il s'agit d'abord d’un stage dispensé par la prévention routière et un délégué du procureur. Ce stage dure deux heures durant lesquelles il y a une sensibilisation aux dangers de la route et notamment de la vitesse. Autre point, faire un don manuel de 30 euros à la prévention routière, ce qui vous rend adhérents à l'association pour l’année 2019. Enfin, à l’issue du stage, vous avez un rappel à la loi. Ainsi, les stagiaires ne perdent pas de point sur leur permis de conduire et n’ont pas à verser l’amende forfaitaire (entre 45 et 450 €).
La mesure, effective depuis le 1er juillet , prendra fin le 31 décembre prochain. Cette période se veut donc pédagogique, estime le procureur, et fait office de délai pour assimiler la nouvelle limitation de vitesse.
>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast