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À l’opposé du Black Friday, la tendance minimaliste

Alors qu’aujourd’hui c’est le black Friday, je vous parle de l’opposé : ne pas consommer. Nous avions parlé récemment du frugalisme, toux ceux qui prennent leur retraite très tôt en ayant une vie frugale. D’autres veulent se passer des objets, est-ce bien sérieux ?

Zen, zen je vous dis ! Oui c’est la tendance minimaliste. Cela fait longtemps que beaucoup en vantent les méritent mais ils sont de plus en plus nombreux à être exaspéré par la société de consommation et par le gâchis qui entraîne de gros problèmes écologiques. Car ce Black Friday est un désastre pour l’environnement qui est déjà suffisamment en souffrance ! Les Japonais sont en tête du mouvement forcément, déjà culturellement attirés par la sobriété et la pureté. Chez certains le mouvement devient militant et ils se rangent derrière l’un des principaux penseurs de cette tendance comme Fumio Sasaki, auteur du livre Goodbye Things. Sur son blog Minimal & ism il explique que "l'avenir, c'est moins", De l’autre côté, au pays de la sur-consommation, les Etats-Unis, certains aussi n’en peuvent plus et jettent leur bibelots par la fenêtre en lisant le blog de Josha Becker, auteur de Becoming Minimalist. La définition est simple : pour être heureux, il suffit du minimum.

Mais il suffit de ranger chez soi finalement ! Du moins, c’est un bon début. On donne ou on jette, selon l’état, tous les livres qu’on ne lit pas, les vêtements qu’on ne porte pas, les objets qui n’ont aucune utilité et les souvenirs qui n’ont aucun sens et déjà ça fait du monde ! Fumio Sasaki explique qu'il y a "un bénéfice à posséder un objet, quel qu’il soit, mais aussi des bénéfices à ne pas le posséder : votre environnement est plus facile à gérer, vous disposez de davantage d’espace et vous pouvez même apprendre à mieux vous satisfaire de ce vous possédez déjà.". Pour nombre de trentenaires, c’est le top fashion ! On voit sur le web la photo de leurs intérieurs quasi-vides et leurs conseils pour se simplifier la vie. Précision importante : ils sont souvent célibataires et sans enfants, ça aide !

Et ils sont nombreux à être séduits par ces intérieurs vides. Le livre de Sasaki a été publié en 14 langues. Selon lui, la tendance est inéluctable car nous sommes tous encombrés dans nos appartements mais aussi dans nos têtes. Entre les problèmes économiques et le besoin de vivre à moindre coût, le rôle croissant du numérique qui nous permet de nous passer de beaucoup d’objets et la conscience environnementale de ces objets peu utiles et très polluants, l’envie de faire le tri est de plus en plus prégnants pour certains qui ont besoin de retrouver l’essentiel : les objets réellement indispensables mais surtout les relations vraies avec son entourage. Tous soulignent le rôle néfaste de la pub qui nous fabrique de faux rêves, du marketing qui jouent les sirènes, du coup de l’insatisfaction, du besoin continuel et vain de posséder, encore et encore. Donc ce week-end si vous voulez être branché, donnez vos CD, DVD, objets et vêtements inutiles, jetez, jetez ce qui est cassé et…. Respirez !

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