Hier, j'ai vu ce que j'aime dans le sport collectif et notamment le football : l'expression collective d'une équipe, son abnégation, son courage, mais aussi l'intelligence d'un groupe qui a su, à défaut d'être brillant, remporter ce match. Ces joueurs ne connaissent pas le renoncement.
La grande leçon, celle que l'on va pouvoir tirer de cette Coupe du monde, c'est que l'on a beau avoir les meilleures individualités, on n'existe pas au plus haut niveau dans le football professionnel sans mettre en exergue l'équipe. La France a démontré l'étendue de ses capacités dans ce domaine.
Et le mérite en revient à Deschamps. Depuis le début du Mondial, je dis que la France ira en finale mais je n'ai aucun impact sur cette équipe. Par contre, Didier Deschamps en a beaucoup, force est de le constater et de le reconnaître.
Cap désormais sur la finale. J'entends depuis les huitièmes qu'une partie du tableau est composée d'équipes plus fortes que l'autre. Or, il se trouve que cette partie, la France vient de la gagner puisqu'elle va en finale. Et en face, on aura la Croatie ou l'Angleterre et il ne faudrait pas faire d'excès d'optimisme parce que les Anglais tout comme les Croates ont des arguments à faire valoir. La France doit rester dans ce niveau d'excellence, pas moins, pour l'emporter et glaner une deuxième Coupe du monde.
Revenons-en au match. En première mi-temps, on a manqué de répondant face à l'équipe belge, qu'il faut saluer, laquelle a été meilleure d'un point de vue technique mais là où l'équipe de France s'est comportée admirablement, c'est qu'elle a laissé passé l'orage. Ensuite, elle a fait valoir ses qualités athlétiques qui sont supérieures en cette fin de compétition.
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