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Changements à venir : Macron siffle la fin de la période d'essai des "Marcheurs"

Entre manque d'incarnation des parlementaires et un parti qui peine à se structurer, Emmanuel Macron doit gérer les nombreux chantiers qui polluent le début de son quinquennat.

 

 

On a souvent évoqué un remaniement provoqué par une mise en examen éventuelle de Muriel Pénicaud. Mais la volonté de changement est plus profonde. Dimanche soir, Emmanuel Macron tenait une réunion avec des proches du pouvoir à l'Elysée.

Une discussion a porté sur les dysfonctionnements au sein de la majorité et du gouvernement. Selon lui, il n'y a pas assez d'incarnation politique pour défendre le projet mis en place par le président. Au Sénat, François Patriat ne réussit pas à fédérer. À l'Assemblée, Richard Ferrand est beaucoup trop en retrait, selon l'Elysée.

Emmanuel Macron souhaite que la direction du parti se structure plus vite. Le principe de la direction collégiale sera maintenu jusqu'en décembre, mais ensuite, il faudra trouver au sein des Marcheurs historiques et des instances dirigeantes quelqu'un pour les représenter.

On a entendu les noms de Benjamin Griveaux ou Christophe Castaner, mais ça pourrait ne pas être eux. Benjamin Griveaux a un peu trop fait savoir qu'il voulait aller au parti et du coup, Macron l'a nommé secrétaire d'Etat. Christophe Castaner est, lui, un peu trop heureux comme porte-parole pour quitter le poste, tout comme Denormandie est le véritable architecte du mouvement mais il veut rester ministre. Ferrand pourrait être une personnalité s'il échappe à une mise en examen. Le président cherche le bon tempo pour tout remanier parce que maintenant, le quinquennat est vraiment sur les rails et il veut que la période d'essai soit terminée.

Écoutez l'édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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