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CSG - Cotisations salariales : le gouvernement revient sur une promesse phare de Macron

Contrairement à ce qui était annoncé, la hausse de la CSG ne compensera pas immédiatement la suppression des cotisations salariales. Le gouvernement réfléchit à étaler sur l'année 2018 cette dernière mesure, afin de faire rentrer un peu plus d'argent dans les caisses. La hausse du pouvoir d'achat annoncée attendra.

Le gouvernement pourrait ne pas tenir l’une de ses promesses concernant la suppression des cotisations salariales, qui était censée redonner du souffle au pouvoir d’achat des Français.

Les Echos affirment que Bercy réfléchit à changer la partition d’une des principales promesses électorales de Macron. Macron a annoncé qu’il supprimerait les cotisations salariales maladies et chômage sitôt élu. Pour compenser cela, il suffira d’augmenter la CSG pour que les opérations soient neutres pour les pouvoirs publics, disait-il. L’intérêt de la manœuvre était de faire supporter le coût de l’assurance maladie et chômage non plus sur les seuls travailleurs actifs, mais sur quasiment l’ensemble de la société.

Le propriétaire qui reçoit un loyer verse de la CSG à l’État, par exemple.

Pour les salariés, ce sont 2,4 % de cotisations chômage et 0,75 % de cotisations maladies prélevées sur les salaires qui disparaîtront. Voilà comment le salarié doit grapiller quelques centaines d’euros de revenus sur l’année.

La hausse de la CSG devrait être maintenue au début de l’année 2018, mais en ne réduisant que progressivement le montant des cotisations chômage et maladie prélevées sur les salaires. Cela permettrait au gouvernement de faire rentrer facilement plus d’argent dans ses caisses. Idéal pour essayer de réduire le déficit public l’an prochain et tenter d’atteindre 2,7 % contre 3 % ou plus cette année.

Pour les salariés, la promesse de baisse des charges pourrait se changer, au moins temporairement, en une hausse. Les charges sociales qui resteraient s’ajouteraient donc à une CSG en hausse. Macron a annoncé 250 euros de pouvoir d’achat de plus sur l’année pour un smicard. S’il récupère la moitié en 2018, ce sera déjà le Pérou. Réponse dans les semaines à venir avec des débats qui s’annoncent houleux dans la majorité En Marche !

Écoutez le Journal de l'Éco, l'édito de Jean-Baptiste Giraud dans le Grand Matin Été Sud Radio

 

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