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Devant la presse, Emmanuel Macron maintient son cap coûte que coûte

Emmanuel Macron a échangé pendant près de deux heures ce mardi avec plusieurs journalistes. Une rencontre pendant laquelle le président de la République a réaffirmé son désir de ne pas changer sa méthode et de tout assumer.

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C’est très simple : pour tout transformer, on ne change rien ! La méthode Macron continue : pas de changement de cap, pas d’inflexion, il assume tout, même l’échec de sa promesse de ne plus avoir de SDF qui dorment dans la rue, qu’il impute entre autres à l’afflux migratoire. En ce qui concerne la défiance des Français sur sa capacité à améliorer le pouvoir d’achat, il n’est pas impressionné par les mauvais sondages. "Ça prendra du temps, je comprends l’impatience des Français. Au vu de l’état de défiance des Français par rapport à la parole politique ces dernières années, ils ont raison d’être sceptiques. Mais ils verront". Quant aux retraités qui doivent payer la CSG, eh bien ils devront payer, au nom de la solidarité intergénérationnelle ! Là aussi, il assume totalement de faire payer toute une génération.

Une consœur de la presse étrangère lui a demandé s’il avait encore la foi. Il a répondu croire à une forme de transcendance. À la fin, une question lui a été posée sur son rapport à l’épreuve du pouvoir. Emmanuel Macron a alors répondu ne pas voir les choses comme ça et ne pas avoir l’impression de vivre une épreuve. Il a toujours voulu ça et il l’assume, en rappelant cette formule des circonstances du dégagisme : "je ne suis pas l’enfant naturel des eaux calmes, je suis là par effraction à cause d’une brutalité de la vie politique". Selon lui, si on ne règle pas ce qu’il se passe dans le pays, alors une épreuve commencera effectivement, mais pour les Français.

Sur les affaires, circulez, il n’y a rien à voir ! Le chef de l’État fustige la République du soupçon : "quand Édouard Philippe me propose des personnes pour le gouvernement, je ne demande pas s’il y a eu des casiers judiciaires avec des enquêtes prescrites et des plaintes déposées". Certes, il doit y avoir des contre-pouvoirs, mais si ces contre-pouvoirs visent à tuer le pouvoir, ça ne marche plus.

Pour ce qui est du SNU (Service National Universel), qu’il considère comme étant un moment important dans la vie du jeune adulte et qui va jouer un rôle important dans le retour et la transformation de la cohésion nationale, il devrait durer entre trois et six mois. Cela dépendra si on l’adosse ou pas au service civique. Pas question de refaire des conscriptions massives dans les casernes, c’est la raison pour laquelle il pense que sur le plan budgétaire ce sera tout à fait jouable.

Réécoutez en podcast l’édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio

 

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