single.php

Emmanuel Macron continue de modifier sa communication

Après le verrouillage, voici venu le temps du desserrement, le nouveau concept de la présidence dans la foulée de l'arrivée de Bruno Roger-Petit.

 

Pourquoi ce tournant ? À l’Élysée, on prend conscience qu’il est difficile, dans le flot de l’actualité, d’arriver à se faire entendre. On reconnaît une erreur, on n’a pas assez mesuré à quel point il fallait tout recommencer à zéro après l’élection du président.

Pas question de se laisser enfermer dans les tempos classiques ,dit-on, les 100 jours, l’automne social…

Le projet présidentiel repose sur de grands discours prononcés récemment par le président, l’entretien du Point, le discours aux préfets, celui d’Athènes. Toute la doctrine macronienne est là.

Sur le plan intérieur, un autre mot métronome, émanciper, libérer les énergies et les relations sociales.

Le principal souci du président, c’est le réalisme qui s’impose toujours sur le bureau. Il a été aussi élu pour repousser Marine Le Pen et ça ne vaut pas forcément adhésion.

Il y a des dossiers qui clivent et brouillent le message. Et il y a les crises gouvernementales imprévues. L’éventualité d’une démission future de Muriel Pénicaud dans le cadre d’une mise en examen dans l’affaire de la soirée de Las Vegas est envisagée, à contrecoeur. Mais à l’Élysée, on confirme. En cas de mise en examen, le principe de la démission ne change pas. Un remaniement ministériel pourrait donc intervenir et ce serait un coup dur pour l’exécutif qui a lancé des chantiers ambitieux et périlleux et obligerait le président à venir s’expliquer devant les Français.

C’est prévu pour l’automne. Mais cette nouvelle équipe est en train de comprendre qu’au pouvoir, les programmes sont souvent faits pour être bouleversés.

Écoutez l'édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

L'info en continu
19H
18H
17H
16H
15H
14H
13H
12H
11H
10H
09H
Revenir
au direct

À Suivre
/