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Il y a encore plus de montagnes sous l’océan que sur les terres

On apprend dans une exposition sur l’océan qu’il y a beaucoup plus de reliefs sous l’eau que sur la terre avec de véritables montagnes, c’est sérieux ?

C’est en effet époustouflant ce que l’on découvre dans la nouvelle exposition du Muséum d’histoire naturelle à Paris, intitulée Océans, une plongée insolite. En effet nous ne connaissons presque rien de cet univers que nous voyons comme une grande étendue d’eau sombre. Aujourd’hui le point le plus bas qu’on connaisse est de 10 000 mètres de profondeur mais on n’en sait pas plus et on ne connaît pas la dimension des immenses montagnes sous-marines qui abritent une explosion de vie. Pourquoi ? Parce que c’est difficile et très coûteux de plonger pour étudier les océans. Heureusement, les robots vont nous permettre de grandes avancées. Autre difficulté : les grands animaux marins, dauphins, poissons etc ne constituent que 5% de la faune marine. Les 95% restants sont de minuscules animaux qui sont d’une étonnante beauté, certains ressemblent à des diamants, l’exposition montre des vidéos époustouflantes.

Je suppose que ces fonds sous-marins peuvent permettre des découvertes incroyables même pour les humains

Ce que l’on nomme la bio-inspiration est en effet un océan de promesses avec l’arénicole par exemple, un petit ver marin qu’on voit sur les plages de Bretagne et qui peut vivre sans respirer durant 6h à marée basse. Ou les moules qui réussissent à rester accroché aux rochers même par tempête, leur colle peut être utilisée pour des opérations chirurgicales. L’exposition nous explique qu’il faut s’inspirer des océans sans les piller car ils sont en grand danger avec la pollution et le réchauffement climatique. 

Mais l’exposition parle tout de même de gros poissons type baleines ?

Oui mais surtout elle montre des images incroyables de certaines créatures mythiques comme le calmar géant qui nous fascine depuis l’antiquité . On sait aujourd’hui qu’il existe même s’il est très difficile à voir. La plus grande femelle qu’on connaisse faisait 18m de long avec un œil de 25 cm de diamètre qui voit dans l’obscurité des profondeurs. L’expo présente d’ailleurs un des rares spécimen naturalisé qui a été pêché en 2000 au large de la Nouvelle Zléaande. Cette exposition est fascinante, pour les petits à partir de 5 ans avec beaucoup de jeu et de vidéos jusqu’au 5 janvier à la Grande Galerie de l’évolution du Muséum d’histoire naturel à Paris.

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