Cette journée a été lancée en 2017 par l’association suisse PEA (Pour l’Egalité Animale) et elle est relayée dans le monde entier par de nombreuses associations et pour différentes raisons. L’association française L214 que vous connaissez pour ses vidéos dans les abattoirs, par exemple, a organisé des happenings dans toute la France pour nous expliquer que si on commence à s’intéresser à la souffrance des porcs et des poulets dans nos élevages, les animaux marins ressentent aussi la douleur, que les récentes découvertes des biologistes le prouvent et que même l’INRA le confirme, c’est dire ! Il y aura donc un happening dans une quarantaine de villes durant 4 heures exactement.
Pourquoi 4 heures ?
Parce que c’est le temps d’asphyxie des poissons qui sont tirés, secoués, malmenés dans de grands filets et ils mettent entre 1 heure et 4 heures à mourir. Ce que le consommateur ignore et qui concerne 1 000 milliards de poissons chaque année à travers le monde. Le chiffre fait frémir d’autant que la politique s’en mêle puisque le 3 avril donc mercredi, les eurodéputés vont voter l’allocation de 6 milliards d’euros pour aider la pêche, l’aquaculture et la protection des océans pour la période 2021-2027. Un combat qui agite beaucoup les associations comme Bloom, créée par Claire Nouvian qui, aujourd’hui, s’est lancé en politique avec Raphaël Glucksmann dans le nouveau parti Place publique.
Et quelles sont leurs revendications ?
La protection et la restauration des écosystèmes marins car les poissons sont en train de disparaître avec la surpêche qui vide les océans. L’abandon des bateaux de pêche ultra-moderne avec leurs immenses filets qui détruisent les fonds et l’annulation de leurs subventions au profit d’une aide de la petite pêche artisanale qui ne s’en sort plus, bref un programme ambitieux !