L'objectif, toucher un public plus large, communiquer directement avec un public plus jeune et résoudre toujours plus d'affaires.
Les comptes Facebook et Twitter de la police, ce sont plus d'un million d'abonnés.
La police est présente sur les réseaux sociaux depuis 2012 mais avec Instagram, un nouveau tournant est pris, dès cette semaine, s'adresser directement aux ados et aux jeunes adultes via ce réseau de partage de photos.
Les comptes de la police sont gérés par une petite équipe de policiers et community managers, directement depuis le ministère de l'Intérieur.
Si la journée est calme, elle peut se traduire par une petite centaine de messages échangés avec les internautes, mais lors d'attentats comme vendredi dernier, les chiffres s'affolent.
Lors des actes terroristes de novembre 2015, par exemple, 11 000 messages par heure ont été échangés avec la police.
Avec des questions en tous genres, notamment sur les incidents de la vie quotidienne.
Exemple, un automobiliste qui se plaint d'avoir été arrêté sans ménagement par la police peut obtenir en quelques minutes une réponse personnalisée le renvoyant sur la plateforme de la police des polices, s'il souhaite porter plainte.
Ça peut être aussi des remerciements pour l'intervention rapide des enquêteurs après un vol.
L'un des moments-forts a été l'appel à témoin lancé pour le terroriste Salah Abdeslam, avec 123 millions de vues.
La police estime que cette relation directe avec les Français est bien plus efficace que le passage par les médias traditionnels, radios, télés ou journaux.
Mais bon, comme nous sommes beaux joueurs, nous en parlons ce matin sur Sud Radio, histoire d'aider la police.
Écoutez la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard