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La sortie de François Hollande a énervé Emmanuel Macron

En visant son ancien protégé, François Hollande a donné le coup d'envoi de la rentrée politique. Emmanuel Macron n'a pas du tout apprécié...

François Hollande a donné le coup de feu de la rentrée politique en visant le président, son ancien protégé, et sa réforme du Code du Travail. En réponse, Emmanuel Macron a voulu déclencher la foudre sur l’ancien président. Il n’a pas du tout apprécié la sortie de François Hollande et sa mise en garde.

La question s’est tout de suite posée à l’Élysée. Comment réagir ?

Emmanuel Macron voulait réagir fortement et lancer l’offensive contre Hollande. Certains ministres ont proposé les cartouches à lancer. Déjà, rappeler que toutes les mesures des ordonnances étaient dans la loi El Khomri initiale, avant les reculs sous la pression de la rue. Et rappeler à Hollande que s’il avait eu le courage de réformer, il aurait peut-être pu se présenter pour un second mandat.

Son encourage l’en a finalement dissuadé pour ne pas pourrir l’ambiance de la rentrée. Il a bien compris qu’il fallait qu’il écoute, même si ce n’est pas son fort.

La prestation d'Édouard Philippe la semaine dernière n’ayant pas convaincu, l’Élysée reprend la main en cette rentrée. Le premier séminaire avait été organisé par le Premier ministre, cette fois, c’est à l’Élysée que ça se passe.

100 jours après son arrivée au pouvoir, Macron doit se rendre à l’évidence. La campagne est terminée, les réalités s’imposent et l’efficacité du système politique est en cause, un système politique imaginé par Macron lui-même.

Pour quelqu’un qui prétend renouveler la politique et la manière d’en faire, c’est intéressant. Il est revenu au cinéma muet. On voit beaucoup d’images, mais aucune parole.

Il y a deux ou trois ministres qui sortent du lot et qui savent vendre la politique présidentielle, du gouvernement et le programme de Macron. Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Christophe Castaner, Jean-MIchel Blanquer. Les autres, c’est très compliqué. Ils n’arrivent pas à exister, tout comme une partie des députés. Un certain blues se répand dans le groupe LREM. Ils s’attendaient au renouvellement de la démocratie et s’aperçoivent qu’avec le caporal Ferrand, c’est difficile d’exister.

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