La victoire de la droite aux #senatoriales2017 traduit ses fractures idéologiques ➽ L'édito de @DarmonMichael ➔ https://t.co/Qr8T23ub6K pic.twitter.com/ZkjFFjd5ah
— Sud Radio (@sudradio) 25 septembre 2017
Les élections sénatoriales ont envoyé un message au pouvoir. C’est la première défaite électorale pour Emmanuel Macron, la droite qui revient et le PS et le PCF qui sauvent les meubles.
C’est un message très important pour la droite. C’est d’abord la traduction mathématique des élections locales de 2014 et 2015, qui ont fourni un bataillon de grands électeurs de droite, avant l’existence d’En Marche !. Le fait majeur, c’est la victoire de la droite. Gérard Larcher n’a pas tardé à déclarer sa candidature à une nouvelle présidence du Sénat, qu’il devrait remporter. Il est le vainqueur de ces élections dans son fief et sur l’ensemble des territoires.
Il est important de voir quelle droite émerge, celle qui veut l’alliance classique des libéraux, des centristes, des conservateurs, dans le droit fil de l’UMP et de LR, c’est-à-dire le contraire du projet affiché par Wauquiez, favori des militants mais pas des élus. Il devra prendre en considération ce résultat pour finaliser son projet.
Il y a clairement deux droites aujourd’hui, la droite Larcher face à la droite Wauquiez. Ce sont celles qui s’affrontent à travers le mouvement de Valérie Pécresse, que soutient Gérard Larcher.
Pour la droite, cette victoire est paradoxale et met en lumière ses fractures idéologiques et souligne sa faiblesse politique.
Elle est dominante sur le plan local, mais absente sur le plan national.
Écoutez l'édito de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard