L'exemple de l'alerte sanitaire déclenchée ce week-end prouve la désormais quasi infaillibilité des procédés de traçage des produits alimentaires, ainsi que la grande réactivité des mécanismes de santé publique.
Quand plusieurs médecins, sur quasiment toute la France, ont signalé aux agences régionales de santé publique des cas manifestes d’intoxications alimentaires de nourrissons, le dispositif s’est en effet mis en branle et très vite les lots de lait en poudre pour Bébé ont été identifiés.. Une douzaine au total, commercialisées par les marques Lait Picot, Lait Pepti Junior sans lactose et Lait Milumel Bio sans huile de palme. Toutes les références exactes de ces laits, potentiellement contaminés, se trouvent sur internet sur le site du ministère de la Santé. Un numéro vert, le 0800 120 120 est également accessible.
Mais que reproche t’on exactement à ces laits infantiles ? Pour l’instant, leur dangerosité n’est qu’une supposition et non pas une certitude puisque les tests n’ont pas encore confirmé leur responsabilité dans les gastros qui ont frappé une vingtaine d’enfants partout en France. Les enfants ne sont pas en danger, précisons le. L’hypothèse, c’'est que ces différents lots de lait pour bébé ont été contaminés par une bactérie bien particulière, appelée Salmonella Agona, qui provoque la salmonellose. Il faudrait retrouver ces bactéries dans les lots témoins des laits incriminés pour ainsi confirmer leur responsabilité.
Il faut tout de même préciser que ce genre d’affaires reste rare, voire très rares, du moins avec une telle ampleur. Preuve, encore une fois, que la sécurité sanitaire et alimentaire est au top de l'excellence en France depuis quelques années. Principe de précaution oblige...
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