Boulanger, Cdiscount, Fnac, Darty, La Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé ont décidé d'unir leur force.
Objectif affiché : créer un "événement annuel récurrent et attendu" comme le Black Friday qui se tient en novembre.
Le choix du pont du 1er mai n est pas un hasard. "Il s'inscrit un mois avant les soldes d'été, dans une période où il est nécessaire de dynamiser le commerce."
Les consommateurs devraient ainsi bénéficier de rabais allant jusqu'à 50 % sur des centaines de produits neufs de grandes marques et chacun est libre de mettre en place les promotions qu'il souhaite.
Les produits concernés ? Mobilier de jardin et de plein air, habillement et télévisions, à quelques semaines du début de la Coupe du monde de football, là encore y a pas de hasard.
L'an dernier, le chiffre d'affaires global du commerce en ligne en France a bondi de 69% . La part du e-commerce dans la totalité du commerce de détail reste cependant encore faible en France, à 9 %. À titre de comparaison, elle s'établit à environ 20 % au Royaume-Uni et 15 % en Allemagne.
Difficile pour l'heure d'anticiper la réussite, ou non, de cette journée de promotions massives. Le Black Friday - qui se déroule en novembre - connaît néanmoins un certain succès en France depuis qu'il a été importé des États-Unis en 2010. Les ventes ont progressé de 30 % par rapport à 2016. Le panier moyen s'est établi à 118 euros.
Les "French Days" interviennent surtout dans un contexte bien particulier pour le commerce hexagonal. Face à la diminution de l'intérêt des soldes, le secteur cherche à se renouveler.
Un bémol, ces French Days, c'est quand même une concurrence de plus pour les petits commerces qu'il faut soutenir, coûte que coûte.
Écoutez la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard