La Fédération française des usagers de la bicyclette a peut-être trouvé une solution pour que ça cesse.
Un trafic de recel de vélos volés est en passe d’être démantelé grâce à un traqueur imaginé par les usagers de la bicyclette.
Jeudi 16 novembre, une factrice se fait voler son vélo dans le XVe arrondissement de Paris. Elle signale ce vol le lendemain auprès du gestionnaire de la flotte de vélos du groupe La Poste.
L’entreprise fait graver ses vélos et les dote d’une puce GPS. Un traqueur développé en collaboration avec la Fédération des usagers de la bicyclette.
Le traqueur est déclenché, une plainte déposée. À l’aide du traqueur, le trajet du voleur a été retracé et l’emplacement du vélo a pu être localisé à trois mètres près, dans l’arrière-cour d’un immeuble. La police a pu retrouver le vélo et mettre la main sur 74 vélos volés. Une véritable plaque-tournante. Tous ces vélos auraient été volés les 15 derniers jours.
Parmi les vélos retrouvés, le seul qui était marqué et traqué était celui du groupe La Poste.
Le code est gravé sur le cadre du vélo et la puce intégrée dans le cadre.
Le code est enregistré sur le site bicycode.org, la seule base de vélos tatoués accessibles directement par la police en vertu d’une convention signée en 2015 avec la Fédération et le ministère de l’Intérieur.
La semaine dernière, le receleur a été appréhendé et un véritable trafic de recel de vélo a été démantelé. En revanche, pour les autres possesseurs de vélos, l’identification du propriétaire est plus ardue. En réalité, il est quasiment impossible de retrouver le propriétaire.
Tout cela montre la nécessité revendiquée par la Fédération de généraliser l’identification des vélos, avec le marquage dès la fabrication du vélo, dans le cadre.
En attendant, vous pouvez faire tatouer votre vélo chez le marchand de vélos. Les adresses sont sur une carte de France interactive, sur internet, à l’adresse bicycode.org.
Écoutez la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard