Pour mener cette étude, le site Meilleurecopro.com a passé au crible 180 000 co-propriétés à travers tout le pays. Résultat, c'est à Bordeaux que les charges sont les moins élevées : 1058 euros en moyenne par an pour un studio de 20m², soit deux fois moins qu’à Paris pour une surface équivalente. Autres villes où les charges sont en moyenne peu élevées : Nantes, Toulouse, Montpellier… En revanche, Nice et Lyon se rapprochent sensiblement de la capitale. D'ailleurs, globalement en moyenne à Paris, les charges de co-propriété sont 42% plus importantes qu’en province, ce qui s'ajoute au niveau des loyers, également plus élevé, et au coût de la vie. Bref, tout ça ne donne pas très envie de vivre dans la capitale…
Et surprise : bien souvent, les vendeurs omettent de mentionner ces charges sur les petites annonces immobilières. C'est pourtant obligatoire depuis quatre ans, mais visiblement les vendeurs particuliers s'en fichent. Dans le neuf, ça n'apparaît pratiquement jamais, que ce soit sur les annonces du Bon Coin, de Logic Immo ou de PAP. En revanche, sur SeLoger.com, 37% des annonces de ventes comportent les informations sur les charges de co-propriété. Enfin, seulement un tiers des annonces de ventes immobilières de biens anciens indiquent le montant des charges.
Les agences immobilières, elles, sont beaucoup plus respectueuses de la loi et neuf fois plus nombreuses que les particuliers à s'y conformer.
En résumé, quand on achète il faut tout regarder et tout disséquer pour éviter les mauvaises surprises...
Réécoutez en podcast l’édito de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio