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Les prix des hydrocarbures flambent

Jean-Baptiste Giraud revient aujourd'hui sur l'augmentation des prix des hydrocarbures.

carburant
Près de 17% des stations-service rencontraient des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant jeudi 20 octobre. © AFP

Voila bientôt un mois que le prix des carburants a fait un énorme bond à la pompe. Le problème, c’est que c’est en train de continuer. Et ceux qui se chauffent au gaz ou au fuel domestique aussi sont victime de cette hausse du prix des hydrocarbures...

Au premier janvier, c'est l'augmentation de plusieurs taxes, dont la taxe carbone, qui a fait prendre près de 9 centimes au diesel à la pompe et près de 4 centimes pour l'essence sans plomb. Dans le même temps, la hausse lente mais continue du prix du pétrole brut, le fameux baril de pétrole, est venue se rajouter par dessus. Aujourd'hui dans les grandes villes, le litre de diesel atteint parfois 1 euro 40 et celui d'essence 1 euro 50. Mais on peut trouver par endroit, à Paris par exemple, du diesel à 1 euro 60 ou 65 et du sans plomb à 1 euro 70 ou 75... Il faut dire qu’en Île-de-France, une taxe régionale supplémentaire s'ajoute à toutes les autres, pour financer notamment les transports en commun.

Cette hausse n'est pas prête de s'arrêter. D'ailleurs, les tarifs réglementés du gaz, on l’a appris hier, vont encore augmenter jeudi prochain (le 1er février). Une augmentation de 1,3 % en moyenne, alors qu'une hausse avait déjà été appliquée au début du mois de janvier. Du coté du carburant et du fuel, les prix du pétrole brut continuent d'augmenter. Ils ont ainsi atteint 70 dollars la semaine dernière.. À titre de comparaison, le baril était passé sous les 50 dollars, il y a encore quelques mois au début de l’année dernière.

Seul espoir d’accalmie : le cours de l'euro face au dollar. La monnaie unique européenne progresse en effet sensiblement depuis quelques mois et en particulier depuis le début de l’année face à la monnaie américaine et cela avec la bénédiction de Donald Trump. Cela favorise en effet les exportations américaines et cela compense aussi la hausse du prix du baril de pétrole, puisque son prix est libellé et payé en dollar. Toutefois, en contrepartie, un euro fort face au dollar nuit aux exportations européennes.

En attendant, le temps de l’essence ou du diesel bons marchés à la pompe est probablement définitivement passé et le spectre d’un litre de super ou de diesel à 2 euros se rapproche, sachant que l’écart de prix entre les deux carburants n'est plus que de 5 ou 6 centimes, dans la plupart des stations services...

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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