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L'uberisation de la lunette ne fait que commencer

La ministre de la Santé laisse entendre que toutes les dépenses d'optiques ne seront pas remboursées, ce qui fait le bonheur des nouveaux-venus sur le marché, qui proposent des lunettes low-cost.

 

Agnès Buzyn joue la provocation en affirmant qu’on n’est ‘pas là pour offrir des lunettes Chanel à tout le monde’, sous-entendu que toutes les dépenses optiques ne seront pas forcément remboursées comme l’avait pourtant promis Macron pendant la campagne.

Les opticiens qui proposent des lunettes moins cher que pas cher se frottent les mains. Ils se disent qu’ils ont une carte à jouer car l’uberisation de la lunette ne fait que commencer.

Le premier, Lunettes pour tous s’implante un peu partout, soutenu par Niel. Des montures à 10 euros, des verres fabriqués en Chine et affiné, quand même, en boutique en France.

Et il y a un petit nouveau, Marc Simoncini, celui qui a fondé le site de rencontres Meetic il y a quelques années.

Il propose des lunettes premier prix à 18 euros avec des verres fabriqués en France, estampillées du label bien connu ‘Origine France garantie’.

Montures et verres coûtent en réalité 17 euros et il prend un euro de marge. Il parie sur le nombre de paires vendues pour faire beaucoup d’argent.

C’est la guerre entre Simoncini et la Sécu parce que Simoncini a décidé de mettre des points de vente dans d’autres magasins que des boutiques d’optique, en l’occurrence dans les Fnac, à commencer par Bordeaux.

La Sécu exige que les lunettes doivent être vendues dans un endroit qui possède une meuleuse pour tailler les verres. De vieilles règles complètement dépassées.

La Sécurité Sociale vient de déposer trois plaintes. Le bras de fer entre l’ancien et le nouveau monde ne fait que commencer.

Écoutez la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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