L’agenda international du président est encore chargé. Comme tous les chemins y mènent, Emmanuel Macron s’arrêtera à Rome en pleine campagne électorale, en rentrant de Pekin, afin de soutenir le candidat social démocrate Gentolini contre le candidat proche de Berlusconi. Et après une visite du premier ministre autrichien, le chef de l'État reprendra seulement le marathon des vœux.
Des vœux qui dans la forme ne devraient pas vraiment être chamboulés, à part une probable fusion des vœux au corps constitués et des forces vives. Les vœux aux armées se dérouleront à Toulon le 19 janvier et ceux au monde agricole dans le Puy-de-Dôme sur deux jours, les 25 et 26 janvier. Dans la version vintage, on ne badine pas avec les traditions : il y aura ainsi les vœux aux boulangers avec la fameuse galette des rois. Emmanuel Macron a demandé que cela se déroule en présence des apprentis afin de mettre l’apprentissage à l’honneur !
C'est donc un calendrier assez fourni et on comprend que le chef de l’État ne se préoccupe toujours pas de la vie politique, lui qui est tellement convaincu qu’il est fort dans les sondages. D'ailleurs, dans un sondage à paraitre prochainement, il devrait effectivement encore progresser de quelques points, prenant ces derniers à gauche. Pour cette raison, je peux vous dire que depuis Pékin, Macron a échangé avec ses conseillers sur les conséquences de la candidature de Stéphane Le Foll pour le PS. Analyse du président depuis la Chine en petit comité : avec cette candidature et les autres à venir, la fin du PS est proche : et "ça se travaille !" s’est exclamé le président par sms.
>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast