single.php

Pour Macron, tout ne s'est pas joué à Versailles !

Emmanuel Macron a reçu des grands patrons lundi soir lors d'un dîner organisé au Château de Versailles. 

Thumbnail

Il faut savoir que tout ne s'est pas joué à Versailles. Avant de se rendre au château, Emmanuel Macron s'est d'ailleurs lui-même rendu à Valenciennes (Nord) afin de célébrer la création de 700 CDI, annoncée par le groupe Toyota. Une manière de bien signifier que l'économie réelle est celle qui crée les emplois. Dîner, c'est bien, les CDI, c'est mieux !

L'enjeu principal, c'est surtout ce qu'il se passe en ce moment à l'Assemblée avec tout le débat sur le financement de l'économie pour les PME. Hier, Amélie de Montchalin (Porte-parole de la commission des finances) a rassemblé les différents acteurs, loin des ors de Versailles. 1 600 000 000 000 d'euros dorment dans les bas de l'aine des assurances-vie des Français alors que les PME cherchent des financements pour les nouveaux investissements liés aux évolutions technologiques. Trouver des incitations pour que les Français financent les entreprises est en réalité beaucoup plus important que l'événement de Versailles qui, soit dit en passant, n'est pas inédit. En février 2014, François Hollande avait ainsi reçu à l'Élysée les dirigeants des filiales en France des grandes multinationales et tout le monde disait, à l'époque "La France est de retour, France is back", exactement comme aujourd'hui. Et qui était le secrétaire général adjoint qui observait dans son coin ? Un certain Emmanuel Macron...

Question : la  loi Pacte (plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), portée par Bruno Le Maire, est-elle de nature a créer une nouvelle donne ? Là-dessus, un débat inattendu et initié par Nicolas Hulot fait irruption. Pour reverdir l'économie, le ministre de la Transition écologique et solidaire demande ainsi à Bercy que la loi change le code civil et mette la notion de responsabilité sociale et environnementale au même niveau que la recherche des profits. Une demande qui donne des boutons à Bercy qui s'oppose à ce projet en disant : "c''était bien la peine de vendre l'attractivité de la France si c'est pour imposer des normes supplémentaires aux entreprises". Toutefois, le président souhaite pour l'instant que ce débat ait lieu. Pas sûr d'ailleurs qu'il en ait beaucoup parlé hier aux pdg étrangers.

C'est aussi ça la France du "en même temps", on n'a pas peur de se contredire !

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

L'info en continu
12H
11H
10H
09H
08H
07H
04H
23H
Revenir
au direct

À Suivre
/