Si beaucoup de politiques veulent aujourd'hui s'arroger le parrainage de la visite en grande pompe de Vladimir Poutine à Versailles, l'envers du décor de ce déplacement diplomatique est beaucoup plus simple.
C'est d'abord un projet commun entre la directrice du château de Versailles et l'ambassadeur russe en France, à l'occasion de l'exposition sur Pierre Le Grand, marquant les 300 ans de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Russie.
Tout ça ne s'est évidemment pas fait en un jour et Emmanuel Macron n'était alors pas dans la boucle. À l'époque, on imaginait même plutôt qu'un président de droite remporterait l'élection présidentielle.
Emmanuel Macron arrive au pouvoir avec un a priori très favorable de la part des Russes. En privé, on ne tarit pas d'éloges sur le président français, beaucoup plus apprécié que Nicolas Sarkozy ou François Hollande. Mais dès qu'on aborde les sujets qui fâchent, les officiels ne bougent pas d'un iota. On verra si c'est la journée des dupes ou des grands tournants.
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— Sud Radio (@sudradio) 29 mai 2017