Ce ne seront, bien entendu, que des partielles, mais après des législatives, qui avaient essentiellement été un référendum pour le président Macron, on va suivre cet échantillon d’élection avec attention parce qu’il y aura des enseignements d’une portée nationale.
Ce sera l’occasion de l’entrée en scène de Christophe Castaner avec son nouveau costume de chef de parti. Ce sera un test pour son efficacité et sa capacité à mobiliser les électeurs, parce qu’on sait que l’abstention est traditionnellement importante lors des élections partielles.
Actuellement, le sujet de l’immigration et du droit d’asile fait grincer des dents parmi les marcheurs. Pour autant, un grand ponte parmi eux me disait qu’il n’y aurait pas de discipline de vote sur les sujets de société. L’enjeu est pourtant de ne pas laisser se créer un groupe de frondeurs.
On soupçonne notamment que Richard Ferrand n’a pas trop envie de défendre ce texte. Un malaise existe dans le groupe. C’est le premier réel malaise. Mais en mars, le budget sera voté. Quelques états d’âme seront autorisés, sans danger pour ce texte, parce que les députés Constructifs et les MoDem veillent au grain.
Pendant la campagne, Macron avait dit que les textes de droite seraient votés avec la droite et les textes de gauche seraient votés avec la gauche.
2018 sera donc la vraie première année de ‘l’en-même-tempisme’
Écoutez la chronique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard