Donald Trump semble plus que jamais mettre en œuvre sa promesse de campagne : l'Amérique d'abord...
Oui l'Amérique d'abord et ses conséquences sur l'Europe et sur la France. La semaine dernière par exemple, on apprenait que le constructeur automobile Américain Ford ne donnerait pas sa chance à l'usine de Blanquefort, près de Bordeaux, pour fabriquer une nouvelle boite à vitesse qui aurait pourtant permis aux 1 000 salariés du site de ne pas voir se rapprocher dangereusement le spectre du chômage.
Cette semaine, c'est une autre couleuvre, d'une envergure bien plus importante, que Donald Trump doit nous faire avaler de gré ou de force. Le président américain devrait annoncer de nouveaux droits de douane sur l'acier de 25% et de 10% sur l'aluminium en provenance de notre bon vieux continent. Et ce n'est pas tout, invoquant le déficit commercial américain, Trump souhaite s'en prendre à d'autres produits Français ou européens qui, selon lui, rentreraient aux États-Unis avec un faible niveau de taxe alors que les produits américains exportés vers l'Europe seraient pour leur part largement taxés. Une injustice intolérable pour Trump ...
Mais que comptent faire la France et l'Europe, me direz-vous ? Vous le savez, on reproche souvent à l'Europe d'être une passoire, de ne pas se protéger face aux autres marchés. Sur ce plan là au moins, l'Amérique d'abord pourrait être un mal pour un bien, quoi que ! Je m'explique : l'Europe menace de ne plus taxer les motos Harley Davidson, le Bourbon ou encore les fameux jeans Levis, ça leur ferait les pieds à ces Américains ! Sauf que les jeans par exemple, c' est nous qui les achetons et qui les portons, donc cette décision va au final , pénaliser un peu plus notre portefeuille.
Idem pour l'acier, les Allemands en vendent beaucoup aux États-Unis. Si demain, ce n'est plus le cas, l'industrie allemande sera appauvrie. L'Allemagne, ses ouvriers, ses habitants seront appauvris.
Pour résumer, cette guerre commerciale, au final, ne va faire qu'appauvrir un peu plus les citoyens consommateurs que nous sommes...
>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast