Focus aujourd'hui sur les carburants et particulièrement le fioul domestique. Un sujet d'autant plus important quand on sait que les prix de ce fioul domestique et du gaz naturel ont fortement augmenté hier : 30 euros en moyenne sur un plein de 1 000 litres de fioul, à cause de l'augmentation de le taxe carbone, et 6 % d'augmentation sur le prix du kilowatt-heure de gaz consommé.
Or, on le sait, plus d'un quart des Français affirment avoir de vrais problèmes financiers pour se chauffer et sont obligés de baisser la température de leur chauffage et de ne pas chauffer certaines pièces, donc de faire attention. C'est pour leur venir en aide qu'un nouveau dispositif est mis en place à compter du 1er janvier 2018 : le chèque énergie qui est en fait une allocation dont bénéficierons 4 millions de foyer. Son montant moyen s'élèvera à 150 euros mais les plus chanceux, ou plutôt les plus démunis (ceux qui ont le plus besoin d'être aidé), pourront toucher un maximum de 227 euros.
Ce chèque sera envoyé aux bénéficiaires d'ici au mois de mars sur la base des déclarations fiscales, c'est-à-dire des revenus rapportés au nombre d'occupants du foyer. Par exemple : un couple avec deux enfants, dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas les 11 000 euros par an, obtiendra l'aide maximum. Il s'agit d'un progrès notable car jusqu'ici le dispositif des tarifs sociaux de l’énergie était relativement inefficace, beaucoup d’ayant droits ne parvenant pas à se le faire octroyer. Sans parler qu’il fallait faire la démarche de le demander et que plus des 3/4 des bénéficiaires théoriques de ces tarifs en ignoraient l’existence, ou ont échoué dans leurs démarches pour y accéder.
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