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Viol

Une enquête publiée le 8 février par l'Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénal révèle une situation terrible. Le viol est l'un des crimes le moins signalé à la police et la gendarmerie.

On le dit depuis longtemps, mais une victime de viol sur cinq n'en parle jamais et seul 13 % déposent plaintes. Pire, 31 % considèrent que les faits ne sont pas graves. Cette culture du viol permet de nier, voire de justifier, l'agression sexuelle. L'association de la mémoire traumatique et victimologie a commandé une enquête Ipsos qui montre que 40 % des Français considèrent que le violeur n'est pas totalement responsable, si la victime avait une attitude provocante.

On pourrait croire que les Français sont plus évolués à ce sujet… Loin s'en faut ! La maire-adjointe du Mans, Marlène Schiappa, qui est authoresse, expliquait récemment dans Libération, je cite : « Nous sommes dans un pays où l'on considère que le harcèlement de rue est une galanterie à la française, où les hommes considèrent le corps des femmes comme un bien dont ils peuvent disposer à leur gré et où les femmes elles même considèrent que c'est de leur faute, car elles l'avaient bien cherché ou n'avaient pas assez protesté. »

Cela concerne toute femme jolie qui passe la soirée avec un homme. À la fin de la soirée, elle se laisse embrasser parce qu'elle est séduite. Si ça dégénère et qu'elle ne veut pas coucher avec lui, on va dire que c'est une garce, qu'elle a tout fait pour exciter ce pauvre homme, esclave de ses désirs sexuels, que c'est vraiment une allumeuse, elle a obtenu ce qu'elle méritait. On est halluciné de devoir rappeler des faits très simples, tout acte sexuel est fait avec le consentement des deux parties. Si l'une des deux parties ne veut pas, ça s'appelle un viol, et un viol, c'est un crime.

 

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