Les élections européennes sont dans 56 jours ! En attendant l'échéance, Sud Radio vous propose chaque jour à partir de 17h00 de retrouver le sondage IFOP - Fiducial, et de suivre, jour par jour, l'évolution des intentions de vote pour chaque liste candidate à l'élection. Retrouvez les scores estimés des listes de Jordan Bardella, Valérie Hayer, Manon Aubry, François-Xavier Bellamy, Marion Maréchal, Léon Deffontaines, Raphaël Glucksmann ou encore Marie Toussaint dans notre balise quotidienne :
Les intentions de vote de ce jeudi 11 avril 2024 :
LO - Lutte Ouvrière (Nathalie Arthaud) : 0,5 % (=)
NPA - Nouveau Parti Anticapitaliste (Philippe Poutou) : 0,5 % (=)
LFI - La France Insoumise (Manon Aubry) : 8 % (=)
PC - Parti Communiste (Léon Deffontaines) : 3 % (+0,5)
PS - Parti Socialiste, Place Publique (Raphaël Glucksmann) : 12,5 % (+0,5)
Parti Radical de Gauche, de Régions et Peuples Solidaires et du Mouvement des citoyens (Guillaume Lacroix) : 0,5 % (=)
Changer l'Europe, Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou) : 0,5 % (=)
Les Écologistes, ex-EELV (Marie Toussaint) : 6 % (+0,5)
Écologistes au centre (Jean-Marc Governatori) : 1 % (−0,5)
PA - Parti Animaliste (Hélène Thouy) : 1,5 % (+0,5)
Renaissance, Modem, Horizons et UDI (Valérie Hayer) : 18 % (−0,5)
Territoires en mouvement, Alliance centriste et LIOT (Jean-Christophe Fromantin) : 0 % (=)
LR - Les Républicains (François-Xavier Bellamy) : 8,5 % (=)
Alliance Rurale (Jean Lassalle) : 0,5 % (−0,5)
Reconquête (Marion Maréchal) : 6,5 % (=)
RN - Rassemblement National (Jordan Bardella) : 31 % (−0,5)
Union Populaire Républicaine (François Asselineau) : 0,5 % (=)
Les Patriotes (Florian Philippot) : 0,5 % (=)
une autre liste : 0,5 % (=)
Le duel RN-Majorité tourne en faveur de l'opposition
Les premiers chiffres de l’Euro-Rolling 2024 démontrent la domination de la liste du Rassemblement national (31%), qui devance de 13 points la liste de la majorité présidentielle (18%). La liste de Jordan Bardella parvient à rassembler les électeurs de droite : elle réaliserait notamment un bon score auprès des électeurs d’Éric Zemmour au premier tour de la présidentielle (34%), et parviendrait à obtenir 13% des électeurs de Valérie Pécresse en 2022.
La domination du Rassemblement National apparaît d’autant plus incontestable que ses électeurs sont ceux qui montrent la plus forte sûreté de choix : si, en moyenne, 71% des personnes interrogées se disent sûres de la liste pour laquelle ils envisagent de voter, ce chiffre monte à 85% auprès de l’électorat du Rassemblement national. La majorité présidentielle, quant à elle, peine à retrouver son niveau de 2019, où elle rassemblait, deux mois avant les élections, 22% des intentions de vote contre seulement 18% aujourd’hui.
De plus en plus de Français veulent que leur vote soit "une sanction" pour le gouvernement
Sans surprise, les enjeux nationaux priment encore sur les enjeux européens pour plus d’un électeur sur deux (56%), un score similaire à celui enregistré en mars 2019 (53%) lors de la précédente campagne européenne. Le prisme national reste bien ancré pour cette campagne européenne, et risque d'affecter le vote de l’électorat du Rassemblement national (77%), habituellement dans une position de rejet de l’Union Européenne.
Cette primauté donnée aux sujets nationaux s’observe également sur la question de la place du vote sanction pour ces élections européennes : une part significative (41%) d’électeurs déclarent qu’ils voteront pour « sanctionner la politique du président ». Cette tendance se révèle massive parmi les oppositions : 84% des sympathisants la France insoumise et 68% du Rassemblement national déclarent vouloir sanctionner le gouvernement par leur vote.
Qu'est-ce que la méthode Rolling ?
Un sondage « rolling » est une enquête barométrique en continu réalisée sur le principe d’un cumul glissant de vagues d’enquêtes quotidiennes : la vague d’enquête du jour est cumulée avec les vagues des deux jours précédents dans le cadre d’un échantillon agrégeant au total près de 1 500 personnes. Par son caractère continu, un rolling échappe à l’écueil majeur d’un baromètre réalisé à intervalle régulier : la discontinuité.
En élimant les évolutions brusques observées d’une vague à l’autre dans les baromètres classiques, ce dispositif permet de lisser les effets de conjoncture et donc d’assurer un suivi plus stable et plus fin de l’actualité.
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