Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- La folie n'est qu'une révolte contre ce qui offense l'humanité, Jacques Ferron.
- Merci à vous de nous rejoindre sur ce Loft Musique en ce dimanche qui vous propose de réentendre, de redécouvrir, d'être avec des gens que vous aimez ou que vous découvrez, qui quelquefois ne se connaissaient pas avant d'entrer dans ce studio.
- Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui puisqu'ils viennent de le dire, je l'ai entendu, par une oreille curieuse.
- Alain Chanfort est là, merci Alain Chanfort d'être avec nous aujourd'hui.
- Et Pachi qui est avec nous, Le Monde est beau, c'est son nouveau, nouvel album.
- Merci à tous les deux d'être là, Pachi et Alain Chanfort.
- Vous avez un souvenir commun, Alain, parce que vous avez partagé un plateau.
- La seule fois où Alain tu as fait...
- La Star Academy.
- Oui absolument, et on vient d'essayer de se rappeler comme l'année s'est passée.
- C'était il y a 20 ans.
- En ancien combattant.
- 2003.
- 2003, c'est fou.
- Oui parce que Pachi a été découvert par le grand public en 2003 par la Star Academy, que tu n'as pas gagné d'ailleurs.
- Non, j'avais fini 3ème.
- T'avais fini 3ème, voilà.
- C'est pas mal.
- Et ça a quand même été un truc assez décisif dans ta vie, qui t'a permis de continuer ce métier.
- Évidemment, j'étais étudiant et puis forcément d'un coup on est projeté comme ça dans l'arène et puis il faut faire des chansons, il faut continuer.
- C'est ça.
- Alain Chanfort, le déclic, tu t'en souviens ? Est-ce qu'il y a eu un déclic comme ça qui a projeté Alain Chanfort ou ça s'est fait plus lentement ? Oui, le déclic c'est Claude François.
- Oui c'est Claude François, c'est ça.
- Bien sûr.
- C'est un grand déclic.
- Gros déclic.
- Gros déclic, Claude François.
- Ben oui, bien sûr.
- Et puis cette carrière, voilà, sur laquelle tu jettes un regard sage, j'allais dire, apaisé.
- En même temps, j'ai pas eu l'impression que dans la carrière d'Alain Chanfort, il y ait des moments comme ça de pétage de plomb, si je puis dire.
- Oui, oui.
- On a une nature et puis on fait avec.
- J'ai plutôt été de celui qui accompagnait les choses et de les vivre quelles qu'elles soient.
- De les prendre pour ce qu'elles étaient.
- Oui, c'est ça.
- Et puis avec des moments évidemment de plus enthousiasme que d'autres.
- Évidemment, je ne suis pas insensible au succès et je ne suis pas insensible à l'échec non plus.
- Mais il faut bien passer par toutes ces épreuves-là pour se construire.
- Mais il y avait consciemment une façon peut-être de se protéger quelquefois.
- C'était conscient, ça, parce que le succès, il habille.
- Mais en fait, ce métier, c'est un métier quand même qui peut être dangereux, si je puis dire, psychologiquement.
- Certainement, oui.
- Après, moi, c'est allé assez graduellement en même temps.
- C'est-à-dire que dans un premier temps, c'était vrai.
- Claude François a participé beaucoup, effectivement, à m'aider à être connu.
- Parce qu'il...
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