Par André Bercoff
avec Maurice Signolet, Jean Lassalle, Laurent Obertone
Émission du 28 septembre
Au programme :
Le collectif "La France aime sa police" lance un appel à descendre dans la rue samedi 30 septembre. / En exclusivité, Jean Lassalle est l'invité d'André Bercoff ! / Qu'est-ce qu'être "Raisonnablement sexiste" ? Explications avec Laurent Obertone.
Les invités
L'actualité du jour scrupuleusement analysée et commentée par André Bercoff et ses invités avec l’œil avisé des auditeurs. Retrouvez "Bercoff dans tous ses états" du lundi au jeudi de 12h à 14h sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"La France aime ou n'aime pas sa police ?"
André Bercoff : Et oui, et oui, et oui, nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe, nous sommes sans guerre, nous sommes sans guerre, à tous les étages, nous sommes sans guerre. Pas encore, heureusement, j'espère jamais la guerre chaude, mais quand même, beaucoup de signes, beaucoup de signes, il y a des signes à peu partout à l'intérieur. Après-demain, samedi, le collectif La France aime sa police organise une manifestation nationale dans plusieurs villes de France, suite à la manifestation, elle avait été décidée avant bien sûr, la manifestation anti-police qu'il y a eu samedi dernier. Alors qu'est-ce qui se passe sur ce front-là ? On va en parler. Faut-il encore dire que La France aime ou n'aime pas sa police ? Est-ce qu'on est obligé d'en passer par là aujourd'hui ? Apparemment, et bien oui, on en parle avec l'ancien commissaire divisionnaire Maurice Signolet, commissaire honoraire, qui est l'un des organisateurs de cette manifestation qui aura lieu après-demain. Et puis nous allons recevoir Jean Lassalle, Jean Lassalle, ex-député, comme vous le savez, président du mouvement Résistons. Jean Lassalle n'a jamais eu sa langue dans sa poche, il n'a jamais omis de mettre les poings sur les i, et puis là, il va nous parler de l'état des lieux, il va nous parler aussi de Macron. Il a eu des phrases sur Emmanuel Macron qui ont fait polémique, et il va nous en parler. Et puis voilà, nous, comme vous le savez ici, on reçoit non seulement le parlons vrai, mais surtout le parlons libre. Et après les perles et l'huée, etc., nous allons recevoir un auteur que vous connaissez bien, l'auteur de La France en range mécanique et de guérilla, Laurent Oberton, qui a fait un bouquin, alors pas du tout sur la guerre, ou en tout cas sur une autre guerre, une guerre supposée entre hommes et femmes. Son livre s'intitule Résonance sexiste en fait innée, ni raisonnable, ni sexiste. On en parle tout de suite.
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André Bercoff :Ben aujourd'hui et surtout samedi, ce sera un certain nombre de français qui seront dans tous leurs états, notamment aussi la police. La police, qui, un collectif, a éprouvé le besoin, et c'est samedi après demain, de faire un appel à descendre dans la rue, à manifester dans plusieurs villes de France. Le collectif s'appelle La France aime sa police. Alors, c'est intéressant qu'on en soit là. Il y a eu, samedi dernier, c'était la France, la police tue, etc. All cops, all bastards, tous les flics sont des bâtards, etc. C'était vraiment une manifestation anti-police. Alors, qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? C'est quoi ? C'est vraiment une France fracturée, en deux, en trois ou en quatre ? On va en parler avec Maurice Signolet.
"C'était la tacatac tique du gendarme, Bourville, oui."
André Bercoff : Ah oui, ça, c'était la préhistoire, ça. C'était la tacatac tique du gendarme, Bourville, oui. C'était bien, tout était bonhomme, sale et même brassin, ce même brassin. S'il n'y avait pas de haine, il n'y avait pas cette volonté absolument haineuse C'est l'ennemi héréditaire. Et puis là, on a vu ce qui s'est passé samedi dernier. Et là, encore une fois, samedi prochain. Alors, Maurice Ignolet, vous êtes ancien commissaire divisionnaire, vous êtes commissaire honoraire. Et pourquoi cette manifestation ? Qu'est-ce qui vous a fait décider de lancer cette manifestation ?
Maurice Signolet : En vous écoutant citer Brassins, je me demande si en fin compte, en citant Brassins, on n'arriverait pas à tout résumer. Brassins disait, je suis un anarchiste qui traverse toujours dans les passages cloutés pour ne jamais avoir affaire à la police. Donc lorsque ce grand poète définit cette anarchie comme ça, vous voyez quel chemin on a parcouru.
André Bercoff : Oui, il n'y avait pas de refus, lui ne pratique pas le refus d'obtempérer. Oui, tout à fait, tout à fait. (…)