Retranscription des premières minutes du podcast :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Aujourd'hui, on entend beaucoup de voix qui s'élèvent contre ça.
- Pourtant, c'est quand même vrai qu'on n'est pas tout à fait pareil.
- On est identiques, certes, vis-à-vis de la loi, mais on a des différences.
- Je pense que c'est bien de les comprendre, parce que sinon, en effet, il y a de l'incompréhension qui peut se passer entre les hommes et les femmes.
- Évidemment, il y a des exceptions.
- Tout le monde ne fonctionne pas de la même manière.
- La libido de chacun est sa libido.
- A lui ou à elle.
- De même qu'on n'a pas, par exemple, la même manière de communiquer entre hommes et entre femmes, ni d'aimer, d'ailleurs.
- J'ai envie de dire, chacun réagit non pas comme il veut, mais plutôt comme il peut.
- Comprendre nos fonctionnements, on va essayer de vous aider avec Bruno Martin durant ces deux heures.
- Je vous invite à témoigner.
- Est-ce que vous croyez que c'est vraiment vrai que les hommes désirent et aiment ensuite, alors que les femmes ont plutôt tendance d'abord à aimer, avoir des sentiments et ensuite désirer ? Qu'est-ce que vous avez envie d'en dire ? Eh bien, vous pouvez nous rejoindre au 0826 300 300.
- Avant de présenter Bruno Martin, je vais vous rappeler le petit programme du jour.
- En devise, voilà ce que je vous propose de méditer.
- Nous devenons ce que nous consommons.
- All of Conseil, je vais vous parler des quatre sortes d'intuitions.
- En sexo-conseil, on parlera de la sexualité harmonieuse, comment la définir.
- Et trois minutes pour convaincre.
- Est-ce que les hommes...
- Les hommes ont plus de besoins sexuels ? Bonjour Bruno Martin.
- Bonjour Brigitte et bonjour à tous les auditeurs.
- Alors, ce livre est sorti, je ne sais plus trop en quelle année, 2010, je crois.
- 2015 même.
- 2015, donc ça fait en effet presque dix ans.
- Et le titre, c'était bien « Pourquoi les femmes aiment et les hommes désirent ».
- C'était aux éditions Albin Michel.
- Il est d'ailleurs toujours, on peut toujours le trouver, je crois.
- Et dans ce livre, on évoquait beaucoup de points.
- On parlait de la sexualité, de la communication.
- Et on va revenir aujourd'hui sur un sujet qui me semble important, surtout après MeToo.
- Parce que je pense que la relation à la sexualité n'est pas tout à fait la même chez les hommes et chez les femmes.
- Oui.
- Alors, c'est vrai qu'à l'heure actuelle, on va être un petit peu hors-jeu.
- J'en ai peur parce que...
- C'est pas grave, on parle vrai sur ce radio.
- C'est ça.
- Parce que ce livre, effectivement, on l'avait écrit après quand même beaucoup, beaucoup de recherches sur les comportements, la façon d'être.
- Il y a des bonnes données biologiques, médicales, psychologiques qui permettaient d'affirmer certaines choses sur le genre et sur la manière d'aimer entre un homme et une femme.
- Et on se rendait bien compte qu'on ne tournait pas exactement dans le même sens toujours.
- Et qu'on n'est absolument pas...
- On n'est pas comparables d'une manière superposable.
- Voilà ce qu'on...
- Et on expliquait pourquoi.
- Et aujourd'hui, moi, je continue à affirmer que, bon, effectivement, il y a une question de genre qui est évidente.
- Même si, au niveau de la valeur des personnes, un homme est évidemment...
- Ou une femme est égale à un homme.
- On revient pas là-dessus.
- Mais sur le fonctionnement, alors là, on peut en parler pendant une semaine.
- Voilà.
- Et notamment, cette fameuse pulsion sexuelle qui est quand même beaucoup basée par rapport à la testostérone, qui est une hormone que l'homme a en plus grande quantité, si je puis dire, que la femme.
- Et l'homme, normalement, est sexuellement beaucoup plus vite prêt, si je puis dire, que la femme.
- On pourrait dire les choses comme ça.
- C'est-à-dire qu'on met un homme et une femme dans une chambre.
- L'homme va tout de suite prêt.
- Et la femme, il va lui falloir...
- Je crois que c'est Paul de Wambres, dans « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus », qui dit que l'homme, c'est un micro-ondes, la femme, c'est un four qu'il faut préchauffer.
- Mais bon, c'est vrai, mais des fois, on arrive à des extrémités...
Transcription générée par IA