Retranscription des premières minutes du podcast :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Alors, en ce début d'année, il est tout à fait normal que tout cela soit réactivé.
- Mais après tout, pourquoi ne pas en profiter pour mieux comprendre quels sont nos vrais désirs, ceux de notre enfance, quand nous étions encore vierges, c'est-à-dire sans peur, sans croyance, aptes à oser s'aventurer dans la vie.
- Donc, je vous propose qu'en compagnie d'Ariane Calveau, qui sait si bien vous aider à décoder vos blessures d'enfance, que nous évoquions justement nos blessures, nos désirs et pourquoi pas nos rêves.
- Après tout, il faut parfois oser l'impossible pour réaliser que c'était possible.
- En tout cas, si vous avez envie de témoigner ou de poser des questions, eh bien, on vous attend et pour ça, vous nous appelez au 0826 300 300.
- Bonjour Ariane Calveau.
- Bonjour Brigitte.
- Merci d'être avec nous.
- Alors, vous êtes autrice de plusieurs ouvrages, notamment l'Autonomie émotionnelle, un livre formidable qui est sorti aux éditions Robert Laffont.
- Alors, nos blessures d'enfance, on en parle souvent dans cette émission.
- Je parle souvent.
- On parle souvent aussi de notre enfant intérieur.
- Et c'est vrai que durant les fêtes, très souvent, on va aller passer des moments en famille.
- Et là, ça réactive beaucoup de choses et pas forcément des choses positives et agréables.
- Absolument.
- D'ailleurs, le mois de janvier est souvent le mois où on travaille le plus, les psychologues, parce qu'au mois de décembre, on a toute l'anxiété des futures fêtes en famille.
- Et puis au mois de janvier, on a tous les traumas de comment se sont passées les fêtes en famille.
- Mais effectivement, ça peut être très, très, très...
- Très compliqué.
- Parce que finalement, quoi qu'on en dise, quand on va passer Noël ou le déjeuner de Noël, enfin, qu'importe, avec ses parents, on espère toujours qu'il va se passer quelque chose, qu'ils vont nous dire quelque chose qu'on aurait tellement aimé entendre quand on était enfant ou qu'on va pouvoir régler quelque chose.
- Enfin, on est toujours dans une sorte comme ça de vœux qui ne se réalisent pas la plupart du temps parce que de toute façon, nos parents ne changent pas.
- Non, absolument.
- Effectivement, je crois que c'est ce qu'on a.
- Ce qu'on attend, c'est quelque chose de l'ordre de la réparation, qui ne vient effectivement pas d'abord parce qu'on ne la demande pas clairement et puis, comme vous le dites très bien, parce que nos parents ne changeront pas.
- Ils ne changent pas.
- Mais non, c'est vrai que c'est très difficile à partir de 60 ans de changer de toute façon.
- Donc nos parents, en règle générale, ont mis en place des défenses, des mécanismes et ils continuent comme ça malgré tout.
- Et puis là où certaines choses sont possibles à entendre et à dire, quand on est seul avec un parent, par exemple, dans la configuration qui est celle des fêtes de fin d'année, qui est très particulière puisque toute la famille est là, avec les pistes rapportées la...
Transcription générée par IA